Voyage & éthique : que rapporter comme souvenirs ?

Les souvenirs de voyage sont-ils forcément des objets dont on ignore les conditions de fabrication ? Peut-on combiner éthique et souvenirs ? Voici 7 idées pour limiter son impact de voyageur.

Souvent quand on voyage, que l’on passe de superbes vacances dans un endroit incroyable, on a envie de rapporter avec nous des bribes de ces précieux instants. Des bouts de cette culture qu’on a effleurée du doigt. Des clins d’œil pour se rappeler un moment ou une personne en particulier. C’est pour cela que la vente de souvenirs a vu le jour. Des bibelots dont le but sera de raviver, une fois rentré, la flamme de légèreté qui s’était allumée le temps d’un congé.

Peut-être faites-vous partie de ces personnes qui veulent voyager de façon la plus éthique possible mais qui aimeraient tout de même conserver des souvenirs matériels de leurs voyages ?

Je m’interroge régulièrement sur l’impact laissée par les touristes à tous les plans. La présence de voyageurs bouleverse-t-elle les mœurs locales ? La gestion des ressources et des déchets de  l’endroit visité est-elle contrôlée ? Si ce n’est pas le cas, quid des tonnes de déchets générés par les vacanciers ?

Les souvenirs de voyage sont-ils forcément des objets dont on ignore les conditions de fabrication ? Peut-on combiner éthique et souvenirs ? Voici 7 idées pour limiter son impact de voyageur.

Au gré de mes voyages, j’ai constaté que les souvenirs de voyage ont vraiment pris une place prépondérante dans les lieux touristiques. On trouve parfois des enfilades de stands en plein milieu d’un site historique comme par exemple à Chichen Itza au Mexique. La présence de ces vendeurs ambulants dénature complètement l’endroit.

De plus, si la plupart des babioles vendues comme souvenirs sont fabriquées en Chine, d’autres sont présentées comme des produits authentiques et artisanaux mais le voyageur n’a bien souvent aucun moyen de vérifier la provenance de ces souvenirs locaux et encore moins les conditions sociales dans lesquelles ils sont fabriqués. Il n’est pas à l’abri non plus de tomber sur des contrefaçons.

Comment conserver un souvenir de son voyage, sans soutenir ce business ?

Cela fait longtemps que je ne passe plus par les boutiques de souvenirs lors de mes voyages. Pour autant, j’aime bien conserver un petit souvenir de voyage, je fais donc marcher mon imagination. Voici quelques suggestions pour des souvenirs plus éthiques que ceux proposés dans les boutiques pour touristes :

 

★ Les photos et les vidéos

Prendre des photos ou des vidéos de son voyage reste la façon la plus neutre de garder des souvenirs.

Une fois rentré, on peut imprimer les photos et leur donner vie de différentes façons. Par exemple sur cewe.fr le choix ne manque pas : simples tirages, posters, calendriers, coque de téléphone, mug…

Ma préférence va au livre photo. Pour en avoir déjà réalisé un, j’ai pris énormément de plaisir à le créer, me plonger dans les photos et les choisir avec soin, me remémorer le voyage pour imaginer les petites légendes…

J’adore aussi les tirages dans le style Polaroid. Dans mon ancien logement je les avais accrochés autour d’un sticker mural en forme de planisphère. Plus sympa pour ne pas laisser de trace sur le mur, la carte du monde en liège sur laquelle on épinglera facilement les photos.

Les souvenirs de voyage sont-ils forcément des objets dont on ignore les conditions de fabrication ? Peut-on combiner éthique et souvenirs ? Voici 7 idées pour limiter son impact de voyageur.

Conseil de voyage éthique : avant de photographier une personne, prenez le temps de lui demander l’autorisation et profitez de l’occasion pour nouer le dialogue. Pour les enfants, demandez toujours l’accord des parents.

 

★ Les souvenirs ramassés dans la nature

Si de premier abord, cette idée semble très écologique, il faut savoir que son impact sur l’écosystème est considérable. Une poignée de coquillages ramassée par une personne est en apparence sans conséquence. Toutefois, rapporté au nombre exponentiel de touristes, le prélèvement est immense.

C’est donc une option à choisir en tout état de conscience. Ramasser une belle feuille tombée d’un arbre pour la faire sécher et l’encadrer a un impact moindre.

Dans tous les cas, on s’abstiendra d’aller piller un site naturel, de rapporter des kilos de coraux ou de sable et encore moins de prélever des objets archéologiques ou culturels.

Les souvenirs de voyage sont-ils forcément des objets dont on ignore les conditions de fabrication ? Peut-on combiner éthique et souvenirs ? Voici 7 idées pour limiter son impact de voyageur.

★ Les denrées alimentaires

Si les douanes le permettent, la nourriture locale est une belle façon de rapporter des souvenirs de voyage et de soutenir l’économie locale. On peut aussi en offrir à la famille, aux amis, aux collègues. Ou encore organiser une dégustation et ainsi partager avec eux un petit peu de dépaysement en leur faisant goûter les spécialités locales, ponctuée d’anecdotes du voyage.

Quelques idées de denrées alimentaires à rapporter : des épices, des conserves, des fruits frais ou séchés, des huiles végétales, des gourmandises locales, des infusions, des céréales ou légumes secs, des pâtes…

 

★ Les produits consommables

Outre la nourriture, de nombreux produits consommables peuvent être rapportés de voyage, par exemple des cosmétiques traditionnels ou des produits de beauté bruts. Cela peut-être des savons, des huiles végétales, des huiles essentielles, des bougies…

 

★ La carte du monde à gratter

La carte du monde à gratter donne un aperçu des endroits du monde que l’on a visités. Elle est recouverte d’une pellicule à gratter comme les jeux de la Française des Jeux. A chaque nouveau pays visité, on gratte son emplacement pour qu’il passe en couleur.

C’est une façon très sympa de se souvenir de tous ses voyages en un coup d’oeil. Et pour en avoir une accrochée dans mon salon, je peux vous dire qu’elle est un bon moyen d’ouvrir une discussion sur les voyages avec les invités.

Les souvenirs de voyage sont-ils forcément des objets dont on ignore les conditions de fabrication ? Peut-on combiner éthique et souvenirs ? Voici 7 idées pour limiter son impact de voyageur.

 

★ Le carnet de voyage

Le journal de voyage, comme les photos, est un excellent moyen de garder une trace des anecdotes, des lieux, des activités. Un carnet ou un beau cahier fera très bien l’affaire.

A remplir sur place, pour que y consigner les petits détails comme les bonnes adresses testées, le prénom des personnes rencontrées, les péripéties qui auront pimenté le séjour…

On peut même combiner le format journal avec la carte à gratter puisqu’il existe un journal de voyage avec carte à gratter.

 

★ Les souvenirs émotionnels

Les meilleurs souvenirs de voyage sont immatériels. Les conversations, l’enrichissement personnel, les liens tissés avec des locaux ou d’autres voyageurs, sont autant de trésors à chérir. Et ceux-là ne prennent pas la poussière !

 

On peut aussi choisir de laisser plutôt que de rapporter quelque chose…

 

Ces idées de souvenirs de voyage vous ont plu ? Epinglez-les sur Pinterest !

Les souvenirs de voyage sont-ils forcément des objets dont on ignore les conditions de fabrication ? Peut-on combiner éthique et souvenirs ? Voici 7 idées pour limiter son impact de voyageur.

Quelles sont vos habitudes en matière de souvenirs de voyage ? Vous êtes plutôt souvenirs dans la tête ou souvenirs achetés ?

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *