Ma reconversion professionnelle ou comment j’ai changé de vie

La reconversion professionnelle, rien ne m’y prédestinait. Et pourtant…

Aujourd’hui, ma plume donne vie aux états d’âme de la jeune femme de la génération Y que je suis.

La reconversion professionnelle, rien ne m'y prédestinait. Mon profil : 30 ans, un master, un emploi fixe à côté de chez moi. Et pourtant...

Mon profil :

La trentaine, un master en poche et un emploi fixe dans une grande entreprise à 15 minutes de chez moi. Le parfait schéma de la réussite et du bonheur. Enfin, surtout celui de la Société.

La Société, cette sorcière qui te tend une pomme bien rouge, brillante et juteuse… en apparence.

Je suis trentenaire. J’ai rejoint la vie active avec soulagement après six années d’études supérieures, presque sept. J’ai joué toutes les manches au jeu de l’étudiante docile. Voici comment cela s’est passé pour moi :

Après mon bac littéraire, j’intègre une école de commerce dans laquelle j’effectue un semestre Erasmus en Hongrie. A l’issue de ces trois ans, je termine major de promo. Je passe alors les concours pour entrer dans une école supérieure de commerce en admission parallèle : les fameux concours Passerelle et Tremplin qui donnent leur chance à ceux qui n’ont pas fait de prépa. Je suis reçue dans toutes les écoles.

Puisqu’il faut faire un choix, le mien est rationnel :  tant qu’à faire, vu le montant de la scolarité, autant que ce soit le meilleur rapport qualité/prix possible… J’opte pour l’école la mieux classée au palmarès des grandes écoles, celle qui a tous les labels, des professeurs internationaux réputés et beaucoup de chercheurs dans ses rangs.

La reconversion professionnelle, rien ne m'y prédestinait. Mon profil : 30 ans, un master, un emploi fixe à côté de chez moi. Et pourtant...

L’école et le premier prêt

C’est ainsi que je me retrouve à la banque pour signer mon premier prêt. A 22 ans, on fait reposer sur tes frêles épaules la pression d’un remboursement de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Tu ne sais même pas si tu trouveras un boulot en sortant de l’école… On te dit que oui, avec ce diplôme ton avenir est assuré. Alors tu tentes ta chance, tu prends le pari, on verra bien.

Quelles autres options as-tu de toute façon ? Entre une formation publique qui ne t’endettera pas mais qui t’ouvrira les portes du Pôle Emploi (c’est ce qu’on te prédit en tout cas) ou bien une école privée grâce à laquelle tu es sûre de trouver un bon boulot, tu n’hésites pas.

Et si tu ne trouves pas de job en sortant de l’école… ? Cette question tu décides d’arrêter de te la poser dix secondes après avoir signé le prêt, il sera bien temps de stresser une fois diplômée. Malgré tout tu y penses quand même, tu l’as toujours dans un petit coin de ta tête. La pression est dissimulée mais elle est là.

Ceux qui stigmatisent les étudiants en affirmant que ce sont des paresseux insouciants n’ont pas fait de prêt ni suivi le cursus dans lequel j’étais ! A ce prix-là, hors de question de repiquer une année ! Pas moyen de sécher un cours, de rater des partiels.

Avec cette épée de Damoclès au-dessus de ma tête, j’ai fait tout ce qu’il m’était donné pour que mon parcours soit le plus vendeur possible : année de césure avec un an de stage, tour du monde de six mois, stage de fin d’études de huit mois… pour finalement me retrouver en recherche d’emploi à la fin de mes études.

Tic tac tic tac. Les semaines et les mois passent. Comme si l’angoisse de ne pas réussir à t’insérer dans le monde professionnel n’était pas encore suffisant, il y a ce leitmotiv lancinant dans ta tête qui te rappelle ton prêt à rembourser… « Ton prêt à rembourser »… Le moral, dans ce cas-là, à tendance à se faire la malle.

La haine du système

Durant cette période de recherche d’emploi, j’en suis venue à me demander pourquoi on autorise encore les gens à faire des enfants puisqu’une fois grandis on ne veut d’eux nulle part. J’éprouvais une vraie haine pour ce système individualiste, un dégoût pour cette machine trop bien huilée qui te déplace comme un pion. J’en étais au stade « ne passez pas par la case départ, ne touchez pas 30.000 euros« .

Finalement, après quatre ou cinq mois d’envoi acharné de lettres de motivation, je décroche ENFIN un job ! Le graal. Le précieux. Le sésame. Mon premier emploi :

Un intérim d’un mois et demi.

Cela peut paraître ridicule dit comme ça, mais je vous jure que lorsque l’espoir menace de vous quitter, décrocher un contrat peu importe lequel vous comble de joie. J’étais l’aveugle qui retrouve la vue. L’égarée dans le Sahara qui découvre une oasis. La malade qui reçoit sa greffe. J’allais enfin pouvoir exister aux yeux de la société, apporter ma pierre à l’édifice et me servir de mon diplôme.

La porte du CDI

Le monde de l’entreprise est dur mais on trouve en son sein de belles personnes. Je veux dire par-là, des personnes humaines et bienveillantes. C’est assez rare pour qu’on en vienne à les percevoir comme des fées. J’en ai croisée une sur ma route, enfin un, qui de sa baguette magique a transformé mon intérim en CDI. Je l’en remercie sincèrement une nouvelle fois, s’il lit cet article il se reconnaîtra.

Mission accomplie. J’étais enfin parvenue à passer de l’autre côté du miroir. J’allais pouvoir me complaire dans la stabilité. Rembourser mon prêt et en souscrire de nouveaux. La voiture, l’appartement, les travaux, la plus grande voiture, la maison ?

Travaille-achète-rembourse-gagne-dépense, plus, plus, plus ! Peaufine ta carrière déconnectée de la réalité de la planète, pendant toute ta vie : elle te mènera en haut de la pyramide matérialiste. Et surtout ne pose pas de question, ne te rebelle pas, ne demande rien. Ce que tu penses on s’en fout, ce qui compte c’est le CA, la croissance, les parts de marché. On te donnera des congés et des RTT pour compenser et on te parlera de la retraite (que tu ne connaîtras certainement jamais).

C’est pratique dans notre société, on a tout prévu pour toi, pour que tu n’aies pas à penser, on inhibe ce que tu souhaites vraiment accomplir. Tu deviens un gentil petit mouton docile qui tremble devant les dents pointues du loup. Et puis finalement, tu l’aimes bien ta prison dorée, elle est rassurante, puisque tout est prévu.

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J’avais donc enfin ma case, dans laquelle je suis entrée avec fierté mais perplexité aussi. J’ai regardé le couvercle se refermer et le cadenas se verrouiller. Et là j’ai compris : ce n’est pas pour rien qu’en argot une entreprise se dit « boîte ».

A double tour ma vieille !

Et la clé ? Egarée !

Rêver d’une reconversion professionnelle

Par chance (ou par malheur selon le point de vue), j’ai très vite commencé à imaginer comment elle serait, la vie, si le système était différent. J’ai fait des rencontres, j’ai vu des connaissances entamer une reconversion professionnelle. J’ai fouiné à droite à gauche, et j’ai réalisé qu’un autre équilibre était possible en dehors du CDI. Si certains y arrivent, pourquoi pas moi ? C’est ainsi que je suis partie à la recherche de la clé qui soulèverait le couvercle, qui ouvrirait la porte de ma prison.

J’aurais pu poser une dynamite et tout faire péter, mais je n’étais pas prête. Trop frileuse, j’avais peur d’y laisser beaucoup de plumes. Encore trop conditionnée. Certains le font, et je dis chapeau ! Mais ce n’était pas la méthode qui me convenait.

A la place, j’ai décidé de retourner à l’école.

Une nouvelle formation pour une nouvelle vie

Je repense à Papa, qui, pendant mes études, demandait souvent « combien d’années d’études il lui reste à faire ? », « après son master, elle va travailler ou elle continue encore ? ». C’est qu’outre la scolarité, il y a eu la location des apparts, les déménagements (cinq en tout), les frais des concours et du tour de France des oraux, mon semestre Erasmus en Hongrie… et tant de péripéties que mes parents ont dû assumer pendant mes coûteuses études. J’ai fait un prêt mais il est certain que pour tout le reste, sans le soutien de mes parents, je n’aurais pas suivi cette formation-là.

Alors forcément, compte tenu de leur implication dans mon ascension professionnelle et sociale, décider de changer de voie après seulement cinq ans de vie professionnelle, ce n’est pas une paille. Surtout pour reprendre des études (encore !) dans le but d’obtenir un diplôme non reconnu par le ministère de l’éducation nationale.

Sans compter toutes les personnes, les proches comme les quasi inconnues, qui ont usé de toute leur force de conviction pour me décourager, me faire douter, voire qui m’ont conseillé de me préparer à l’échec.

En toute modestie, il faut du courage et pas mal de confiance en soi pour sortir de la boîte. Mais ça, je crois que nous, jeunes de la génération Y, en sommes plutôt bien pourvus.

Grâce à ma détermination sans borne, j’ai trouvé une clé pour ouvrir le cadenas. Elle porte le nom de CIF (congé individuel de formation). Ce dispositif m’a permis de rester dans ma boîte tout en en soulevant le couvercle, et de respirer l’air frais de l’extérieur. Un avant-goût de liberté.

Vive la naturopathie !

Grâce au FONGECIF, j’ai financé ma reconversion professionnelle en naturopathie. Tout juste trentenaire, je me reconvertis déjà, pour suivre mon chemin et non celui que la société a voulu m’imposer. Un nouveau départ, dans un domaine que j’aime et qui fait sens pour moi.

Entendons-nous bien, je ne regrette absolument pas mon parcours. Je suis tellement reconnaissante d’avoir pu suivre mes études de management et bénéficier d’un échange universitaire, d’avoir réalisé tous ces stages dans de grands groupes, d’avoir pu approfondir le monde professionnel. J’ai développé un regard critique et j’ai beaucoup appris. De mes études, je garde de merveilleux souvenirs de mes séjours à l’étranger et des cours animés par de passionnants intervenants.

Grâce à ces étapes enrichissantes, j’ai des bases solides pour me jeter dans l’aventure de la création d’entreprise l’esprit tranquille. J’ai acquis la maturité professionnelle et l’assurance qui me confèrent aujourd’hui l’audace de déplier mes ailes… Et voilà, ça y est j’ai délicatement ouvert le couvercle de la boîte !

Je suis dehors ! Prête à écrire les pages du Tome 2 de ma vie professionnelle, selon mes propres règles.

Et par-dessous tout, je suis libre ! Et ça, ça vaut tous les CDI du monde.

Affaire à suivre…

La reconversion professionnelle, y avez-vous déjà pensé ?

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La reconversion professionnelle, rien ne m'y prédestinait. Mon profil : 30 ans, un master, un emploi fixe à côté de chez moi. Et pourtant...

17 Commentaires

  • Djahann dit :

    Bravo d’avoir eu ce courage. Effectivement, ce métier exercé dans de grands groupes ne devait pas te correspondre ! Quand on lit ton blog on sent que tu es ancré dans une vie bienveillante, simple, avec des valeurs….ce qui ne correspond pas vraiment à ce genre de métier ou d’entreprise !
    Je te souhaite le meilleur dans cette nouvelle vie professionnelle !

  • Graine de colibri dit :

    Je me reconnais tellement dans ton parcours!
    Bravo beaucoup n’ont pas le courage de sortir de leur case!

    Pour ma part, j’ai 30 ans, 4 ans d’expérience en tant qu’ingénieure, j’ai fait le grand saut il y a 4 mois en quittant mon job sans aucun projet derrière. Le but: prendre le temps de trouver ce qui m’anime et d’entreprendre! Créer un projet moi-même qui correspondent à mes valeurs, bien loin de celle des grandes entreprises. Cela fait peur parfois, mais je ne regrette pas un seul jour mon choix. Tellement heureuse d’être sortie du moule dans lequel on nous met! Et le plus beau, maintenant que j’ai les yeux bien ouverts, je vois que je ne suis pas seule dans cette aventure et cela me motive encore plus!

    Merci d’avoir partagé ta belle histoire !
    Je te souhaite de continuer à t’épanouir dans cette belle aventure qu’est la vie

  • Hello ! Je crois que mon compagnon pourrait se reconnaitre dans ton écrit. Tout juste sorti de Skema Business School, un joli diplôme en poche et un CDI à la clé. Sur le papier, tout est parfait. Puis un an passe, et les doutes arrivent. Finalement « quel est le sens à tout ça, c’est vide ». La génération Y cherche aussi le sens. Comme tous nos besoins vitaux sont comblés, nous marchons au « désir, à l’envie » (= d’où cette sur-consommation). Et son désir, c’était de faire un métier qui a du sens, qui a une éthique. Jérémy n’est pas le seul parce que dès qu’il a commencé à en parler autour de lui, d’autres personnes envisageaient de quitter leurs boites aussi et de se réorienter. Rare sont ceux qui vont au bout des choses car effectivement, il faut beaucoup de courage : rembourser un prêt de parfois 30 000 euros, quitter une sécurité pour de l’inconnu !

    donc bravo pour ton parcours ! C’est inspirant !

    A bientôt,
    Line de https://la-parenthese-psy.com/

  • Lorène dit :

    Merci Angélique pour ce cri du cœur.
    Je me retrouve tellement dans ce que tu dis… la course aux grandes écoles, le travail acharné pour un avenir soit disant radieux (selon les dires de la société), l’angoisse de trouver un emploi qui te fasse rentrer dans ta petite case, entrer dans cette case et te sentir soulagée, puis te rendre compte que cette case est une prison…

    J’entame le même processus que toi : une reconversion dans un milieu beaucoup moins rassurant. Mais beaucoup plus épanouissant. J’ai hâte d’être dans 3 ans, et de sentir cette liberté que tu ressens aujourd’hui.

    Bravo pour ta persévérance et pour ton parcours.

    Lorène (graines de reflexion)

  • Aurelie dit :

    C’est un très beau témoignage ! C’est sur que ce n’est pas facile mais je trouve ça très bien que notre génération ait maintenant le courage de tout quitter pour tout recommencer ailleurs. Fini les vieilles aigries qui restent dans la « boite » parce qu’elles n’ont « pas le choix » et qui font payer le monde entier de leur malheur quotidien. Je te souhaites tout le bonheur que tu mérite dans ta reconversion ! Ce métier te va comme un gant

  • Sophie dit :

    Bravo pour cet article!

  • bravo pour ce texte qui devrait être cité en exemple

  • Audrey dit :

    Wah ! Bravo pour avoir prit ton destin en main. Perso, durant mes études, j’ai un peu suivi ce que les gens me disaient. Alors, j’ai pris une voie qui me semblait être le bon choix. Mais, finalement, ça ne l’était pas. Alors, j’ai enchaîné les petits boulots, jusqu’à découvrir ce que je souhaitais vraiment faire. Mais pour faire ce que je veux réellement, il me faut des sous, que je n’ai malheureusement pas actuellement. Alors, j’entreprends de faire une formation avec des débouchés et une possibilité d’emploi.Comme ça, je pourrais financer mon projet, tout en ayant cette sécurité d’avoir un travail, de pouvoir prendre mon propre appart’ et de m’épanouir. Même si, ce que je veux réellement faire, va devoir attendre quelques années. Mais grâce à ton article, ça me conforte dans l’idée que peu importe ce que les gens pensent, si je veux le faire, j’en suis capable ! Merci pour ce bel article.

  • Elodie dit :

    Bonjour Angélique et merci pour nous avoir livré avec sincérité ton parcours !

    Je me suis reconnue dans plusieurs de tes paragraphes et tes certains de tes ressentis. J’ai fait des choix durant ma scolarité, parce que j’aimais à peu près toutes les matières (avec quand même des préférences pour certaines !). Je me souviens qu’au lycée, un conseiller d’orientation que j’avais consulté m’avait dit que vu mes bonnes notes dans toutes les matières, je pouvais choisir la suite. Merci du conseil ! J’ai d’abord choisi de faire une licence en sciences pour devenir prof et puis à la fin du cursus et suite à des stages, j’ai réalisé que malgré mon envie d’enseigner et de transmettre ma passion pour les sciences, le système scolaire actuel ne me convenait pas. J’ai décidé de faire un master plutôt qu’un école d’ingénieur, pensant naïvement qu’au final, le résultat serait le même … Et puis j’avais confiance en les discours des profs : votre master est unique, les entreprises vont vous vouloir, vous aurez du travail en sortant de l’école. J’ai eu de la chance de faire des stages en entreprise et ma dernière année en alternance. Et là, je me suis sentie totalement en décalage avec ce que je connaissais. Il m’a fallu du temps pour m’adapter à la vie en entreprise. Aujourd’hui, 2 ans après la fin de mes études, je ne trouve encore pas le travail que je voudrais et celui pour lequel j’ai étudié. Je passe par des missions en prestations peu en accord avec mes convictions personnelles et professionnelles mais qui me permettent d’apprendre.
    J’ai pensé à me réorienter et à changer de métier (je ne manque d’ailleurs pas d’idées !) mais je souhaiterais vraiment m’épanouir dans le métier que j’ai appris, parce que je sais que j’y me plairai !

    Je pense que l’école, à tous les niveaux devrait être repensée pour être plus en accord avec le monde extérieur qui nous attend !

  • Helene dit :

    Premier commentaire alors que je te suis en sous-marin depuis un long moment… Je me suis reconnue dans ton article, même parcours, même perte de sens au travail pourtant confortable et bien payé, mêmes remises en question et pressions…. Et enfin une reconversion en cours après 5 ans d’expériences professionnelles !

    Merci à toi de nous rappeler que peu importe ce que les gens pensent, il faut se lancer ! Un bel article ☺️

  • Rosenoisettes dit :

    Bonjour Angélique,
    J’ai mis du temps à prendre le temps de lire et répondre à ce bel article, ce bel envol.
    Tu vois, je vais bientôt avoir 25 ans et je me sens déjà emprisonnée dans un système qui ne me convient pas. Il ne semble pas y avoir de bienveillance où je suis et ça me peine, m’affecte, d’autant plus que je ne trouve pas d’intérêt réel à ce que je fais. Mais je suis en CDD. De longues études aussi avant ça, parsemées de doute et surtout avec l’attente de trouver ce premier emploi tant espéré qui n’est qu’une dégringolade.
    Tu as eu le courage de trouver ta voie, épaulée et forte, c’est admirable et je suis ravie que tu t’épanouisses à présent dans la naturopathie – bien que ça n’a pas été simple de réussir ces études intéressantes mais complexes.
    Mon problème n’est pas de me lancer dans une nouvelle carrière mais de trouver laquelle. Je m’intéresse à tellement que je ne sais où donner de la tête et je n’arrive pas à figurer dans quelle voie je m’épanouirai tant il y a de centres d’intérêts.

  • Tes mots résonnent tellement en moi ! Je te souhaite beaucoup de succès dans ta reconversion :)

  • Laura dit :

    Super article!!!! Je te rejoins sur le fait d’être libre en faisant ce qu’on aime. Je veux l’être mais ne trouve pas encore le domaine qui me permettrai de vivre pleinement cette liberté… Je n’abandonne pas car je veux pouvoir dire à mon fils qu’il a le choix
    En tous cas bravo et bonne continuation!!!!

  • Emilie ( il était une licorne sur insta) dit :

    Bravo pour ta reconversion !
    Personnellement je me suis toujours sentis inférieure car je n’avais pas fais de longues études .
    ( j’ai fais un BAC L comme toi puis un BTS dans l’immobilier).
    Après avoir changée de région j’ai une fois de plus enchaînée les CDD ( quand j’étais sûr Paris c’étaitr un choix de faire uniquement des CDD mais en arrivant en Normandie je recherchais plutôt un CDI).
    En soit j’aimais ce que je faisais ( gestion immobilière ) mais étant donné que je n’avais pas d’opportunité de CDI et que j’avais toujours ce sentiment d’infériorité, ce complexe , j’ai décidée de reprendre des études dans la gestion de projet .
    J’ai montée un dossier FONGECIF qui a été accepté , trouvée l’école , bref il n’y avait plus qu’à.
    Toute ma famille était super fière … sauf que plus le projet avançait plus je me sentais mal …
    Finalement j’ai réalisée que ce n’était pas ce que moi je voulais mais plutôt ce que la société voulait pour moi.
    J’ai réalisé que c’était vraiment stupide de ma part de me dire que je serai une meilleure personne tout ça parce que j’aurai plus de diplômes, un job dans une grande entreprise avec des responsabilités etc
    Finalement j’ai trouvée un emploi dans tout autre chose et qui me convient très bien pour l’instant tout en ayant des projets d’auto entrepreneur en parallèle .
    Et surtout , j’ai pris conscience de ce que je veux vraiment dans ma vie , ce qui me rends heureuse et que c’est bien ça le principal : vivre en accord avec ses convictions , ses principes, ses valeurs et… être heureux !
    Bonne continuation à toi dans cette nouvelle aventure .

  • Levy dit :

    The new world order and a century of enslavement.

  • Marion Pichard dit :

    Bonjour, Merci pour cet article qui m’a rendue enthousiaste! J’ai actuellement un projet de reconversion. Je suis tout particulièrement intéressée par la naturopathie, auriez vous des conseils, des écoles a me recommander ? Comment exercez vous depuis que vous avez votre diplôme ? comment avez vous réussis a avoir une bonne patientelle ?
    merci d’avance.
    Marion

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