Être végane et amoureuse d’un omnivore, est-ce possible ?

Cet article a fait la Une du Huffington Post France et du Huffington Post Québec le 26 février 2016 et a également été traduit en anglais et publié par le Huffington Post USA le 29 février 2016.

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C’est un débat récurrent dans le milieu végane : une relation amoureuse entre un(e) omnivore et un(e) végane est-elle possible ?

Je ne crois pas qu’il existe une seule réponse à cette question, chacun ayant une approche personnelle avec des critères qui lui sont propres, mais je pense que tous les véganes (voire les végétariens/liens) y ont déjà réfléchi au moins une fois. Personnellement cela m’arrive souvent de me projeter, je partage donc aujourd’hui ma réflexion, qui continuera certainement d’évoluer dans les mois ou les années à venir.

|| Je préfère préciser au cas où le doute pourrait planer chez quelqu’un : ce que vous allez lire n’est que mon ressenti personnel. Si je fais le choix de le publier, c’est simplement pour présenter ma vision et échanger avec vous dans les commentaires, que vous partagiez ou non mon opinion. ||

 

Je ne suis pas née végane. Comme presque tout le monde, j’ai commencé ma vie en étant omnivore, j’ai mangé des animaux, du fromage, des oeufs, j’ai porté des chaussures en cuir et des pulls en laine. Et ça, pendant 28 ans, soit presque toute ma vie.

J’ai donc vécu plus longtemps omnivore que végane, je connais beaucoup plus de personnes omnivores que véganes, alors partager la vie d’un omnivore est-il envisageable pour moi ?

Je peux répondre aujourd’hui sans tourner autour du pot : non. Ce n’est pas un non catégorique, car chaque situation présente toujours ses exceptions, ses rondeurs. Je sais que rien n’est jamais tout noir ou tout blanc. Mais c’est tout de même un non franc, affirmé. Je vais tenter de vous expliquer pourquoi.

C'est un débat récurrent dans le milieu végane : une relation amoureuse entre un(e) omnivore et un(e) végane est-elle possible ?

Partager le quotidien

Être végane ne se limite pas à l’alimentation, j’espère que si vous me lisez ici ou sur les réseaux sociaux vous l’aurez compris. La démarche végane est globale, elle touche tous les domaines de la vie ou presque : l’alimentation, les vêtements, les cosmétiques, les médicaments, les loisirs, la voiture, les produits ménagers, les meubles… Ce ne sont que des aspects pratiques mais tout ça mis bout à bout forme un quotidien dans sa globalité et quand on est en couple, on partage tous ces petits détails qui peuvent vite devenir une énorme prise de tête.

Je suis une personne engagée et mon engagement est palpable dans tous les aspects de ma vie quotidienne. Je ne demande pas à mon conjoint qu’il soit lui aussi proactif dans le véganisme, mais il doit faire preuve de tolérance envers mes convictions. Un mec qui râlerait parce que je demande au chef de rayon peinture chez Leroy Merlin si les poils du pinceau sont synthétiques ou proviennent d’animaux ? Un mec qui ferait les gros yeux quand je questionne le serveur au resto sur la composition de la vinaigrette ou des pâtes ? On ne pourrait pas faire longue route tous les deux.

D’un point de vue pratique, être végane et vivre avec un omnivore peut vite devenir problématique :

Être en couple c’est faire à manger pour deux. Certains peuvent décider de concilier les deux types de plats : la viande qui cuit d’un côté, le plat végé qui mijote de l’autre, mais ce n’est pas une solution qui pourrait me convenir. Accepter de stocker des animaux morts dans mon frigo, les voir cuir dans mes poêles, sentir l’odeur de chair grillée dans ma maison, autant de paramètres qui me feraient tourner de l’oeil.

Être en couple c’est également acheter en commun et partager les frais. Pour ma part, hors de question que je finance les industries et secteurs qui exploitent les animaux. Je lis toutes les étiquettes, je regarde la composition des aliments mais aussi des vêtements, des meubles, des produits de toilette. Avant d’acheter une marque je vérifie qu’elle ne pratique pas de tests sur les animaux car je boycotte la vivisection. Par exemple, ce serait au-dessus de mes forces de placer une barquette de viande ou du lait animal dans mon caddie et je ne souhaiterais pas non plus que mon compagnon s’en charge car dans tous les cas ce serait donner une partie de mon argent aux élevages, boucheries, abattoirs…

Actuellement, je fais les courses alimentaires, ménagères et cosmétiques, la décision de faire entrer un produit chez moi m’appartient donc totalement. Mes provisions sont bio, naturelles, végétales ; je réalise que cela pourrait être difficilement accepté par mon conjoint s’il ne partageait pas mes opinions.

Chez moi, chaque acte d’achat est consciencieusement préparé et anticipé, j’ai bien conscience que cette rigueur ne puisse ne pas plaire à tout le monde, être sur la même longueur évite donc bien des conflits.

 

La compassion

Être végane ne me simplifie pas la vie, je dois faire quotidiennement des recherches et des choix, mais pour autant ce mode de vie est une évidence car il est basé sur la compassion envers les animaux non-humains. Je préfère me compliquer la vie mais être en accord avec ma conscience. Si je m’en réfère à la définition de Madame Wikipédia, celle-ci nous informe que la compassion est une vertu par laquelle un individu est porté à percevoir ou ressentir la souffrance d’autrui, et poussé à y remédier. C’est exactement ce qui s’est passé pour moi : un jour j’ai vu la souffrance des animaux non-humains, je l’ai ressentie et je refuse, depuis, de la cautionner.

L’être humain naît avec de la compassion, seulement, la société s’attache à nous façonner pour ne plus en avoir, ou bien ne conserver qu’une compassion sélective. Si nous sommes conditionnés pour ne plus avoir de compassion envers les animaux que nous exploitons, elle peut toutefois refaire surface pour peu qu’on la titille un peu (les récentes campagnes de L214 en sont la preuve). C’est le chemin que j’ai suivi, d’omnivore à végétarienne puis végétalienne, et enfin végane. J’ai réveillé ma compassion en m’informant, le refus de faire souffrir un être vivant étant plus fort que tout.

Je le dis sans orgueil ni prétention, la compassion fait partie de mes valeurs, au même titre que le respect, la justice, la fidélité, le courage, l’honnêteté… Ces valeurs sont mon ciment et je m’attends à les retrouver chez la personne qui partage ma vie. J’ai besoin que ma moitié soit réceptive et concernée par le monde qui l’entoure, autant pour son entourage proche qu’à l’échelle mondiale. Impossible pour moi d’aimer quelqu’un qui ferme les yeux sur la souffrance d’autrui ou sur les répercussions de ses actes et de ses choix de vie. Ce sont des traits de personnalité essentiels car ils forgent nos raisonnements et nos actions.

Un couple ne peut évidement pas être un miroir mais doit avoir des valeurs communes pour avancer ensemble dans la même direction sur le long terme. Pour moi, si elles sont diamétralement opposées elles en deviennent rédhibitoires.

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L’antispécisme

A partir du moment où j’ai refusé de cautionner la souffrance infligée aux animaux non-humains, il m’est apparu évident que ces derniers ont des envies et donc une vie à vivre ayant la même valeur que la mienne. Cette idéologie porte le nom d’antispécisme. Ce mouvement affirme que l’espèce à laquelle appartient un être n’est pas un critère pertinent pour décider de la manière dont on doit le traiter et des droits qu’on doit lui accorder. L’antispécisme s’oppose au spécisme qui place l’espèce humaine avant toutes les autres. (Encore une fois merci Madame Wikipédia).

Je crois que je rapproche l’antispécisme de l’humilité qui est une qualité précieuse à mes yeux. Par expérience, je sais qu’une personne centrée sur elle-même ne me séduit pas. De fait, pour moi, il est dorénavant difficile de concevoir que je pourrais aimer quelqu’un qui s’estimerait supérieur aux autres animaux.

Cela s’applique aux animaux non-humains, mais aussi aux humains : je ne pourrais pas partager le quotidien d’une personne raciste, sexiste ou homophobe. C’est au-dessus de mes forces, il m’est impossible d’accepter des propos ou des schémas de pensée basés sur la discrimination et l’hostilité. Oui je rapproche le spécisme du racisme ou du sexisme, car pour moi c’est la même façon de raisonner. Un raisonnement à l’opposé de l’égalité si essentielle à mes yeux.

Certes, on peut éviter le sujet, du moins aux prémices de la relation, mais à quoi bon ? Il est trop prégnant pour que je me taise. Je me connais (pour l’avoir vécu avec mon amoureux), je suis obligée de provoquer des discussions, des débats. Ce sujet étant viscéral pour moi, la confrontation est inéluctable, alors autant être sur la même longueur d’ondes dès le début sinon les clashs risquent d’être fréquents…

 

Elever un enfant

Je n’ai pas d’enfant mais c’est un sujet qui évidement à sa place dans cette réflexion. Si le couple ne partage pas les mêmes valeurs morales, comment fait-il pour éduquer ses enfants ? Cette question d’ordre général n’est pas spécifique au véganisme, j’imagine que bien des parents ne tombent pas toujours d’accord sur la façon d’élever leurs enfants et le comportement à adopter dans cette grande aventure qu’est l’accompagnement d’un bébé vers l’âge adulte.

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© photo : Ludivine Fleury

S’ouvrir, comprendre, évoluer

Le monde n’est pas blanc ou noir. Rencontrer une personne végane qui me plait et à qui je plais en retour est utopique je le sais bien. Mais ce constat vaut pour toutes les facettes qui forment une personnalité. Au début d’une relation, on ne se connait pas, on apprend alors à se découvrir, on échange, on se surprend, ce qui nous amène parfois à pénétrer de nouveaux univers et à évoluer.

Quand j’ai décidé de devenir végétarienne, mon compagnon a souhaité continuer sa vie sans que ma décision ne bouscule ses habitudes : moi végétarienne, lui omnivore, chacun ses choix. J’avoue que ça m’a dérangée… J’ai accepté mais comme je le connais bien depuis toutes ces années, je savais que si moi j’étais sensible au sort des animaux il en serait pareil pour lui. A force de lui faire lire des articles, de lui montrer des vidéos, il a lui aussi vécu une prise de conscience et a décidé de devenir fléxitarien : végétarien à la maison et omnivore à l’extérieur pour se faciliter la vie en société. C’était un début.

Petit à petit il a ressenti un mal-être, sa consommation de viande au restaurant ou à la cantine le mettait mal à l’aise, il est donc devenu strictement végétarien. Entre temps j’avais déjà adopté le végétalisme et comme c’est moi qui fais les courses et qui cuisine, je lui ai imposé mes petits plats végétaux à la maison (dont il se régale) mais il n’en est pas pour autant devenu végétalien. On n’impose pas à quelqu’un un état d’esprit, il faut que cela vienne de sa volonté, de ses tripes. Il a longtemps continué à manger des plats à base d’oeufs et de lait à l’extérieur, « être végétalien c’est compliqué » selon lui, « surtout avec un job qui te force à manger continuellement au restaurant ». Je ne le contredirai pas sur ce point.

A l’heure actuelle il n’est pas végane. Il est pratiquement végétalien (il mange végétarien quand il n’a vraiment pas d’autres options). Par contre il achète encore des chaussures en cuir et des écharpes en soie (ce qui me fait grincer des dents mais on fait bourses séparées à ce niveau-là), cependant ce n’est pas le plus important. Ce qui importe c’est qu’il a su faire preuve d’ouverture d’esprit pour remettre en cause ses habitudes et accepter de changer. Je sais qu’il ne l’a pas fait pour moi mais par compassion envers les animaux, et aussi pour l’environnement ainsi que pour sa santé. Ce qui importe c’est qu’il avance un pas après l’autre, à son rythme, vers une façon de vivre basée sur le respect. C’était finalement une évidence, car si on s’entend si bien c’est qu’on vibre la plupart du temps pour les mêmes choses.

Et si vraiment il n’avait jamais voulu devenir végétarien ou végétalien ? Cela m’aurait profondément contrariée, j’aurais eu l’impression de finalement mal le connaître, de m’être trompée. A minima j’aurais exigé que le végétalisme soit adopté à la maison. Je suis une adepte du « qui peut le plus peut le moins ». Puisqu’il mange des céréales, des fruits et des légumes, l’omnivore peut donc manger végétal sans que cela ne perturbe sa conscience, ensuite il fait ce qu’il veut lors des repas pris à l’extérieur. Je pars du principe que l’omnivore n’a pas à imposer sa viande ou la vision de la viande au végétalien ou végétarien.

Conclusion

Que mon compagnon accepte mon mode de vie ? C’est la condition sine qua non pour que notre histoire puisse durer. Mais ce n’est pas suffisant, il faut qu’il soit ouvert et réceptif.

Avec de l’amour et de la bienveillance, je crois que chacun peut avancer vers la compréhension d’un mode de vie équitable, tolérant et respectueux. Avec un minimum d’ouverture d’esprit, de bonne volonté et de valeurs communes je pense que l’adaptation à un mode de vie différent du nôtre est très accessible. Rien ne sert de forcer l’autre, car si la conviction n’est pas là, les actes ne suivront pas. A quoi bon avoir un mari ou une femme se prétendant végane qui croquera dans le premier Big Mac dès que son ou sa conjoint(e) aura le dos tourné ?

Je vous ai livré à coeur ouvert ma conception d’une relation amoureuse lorsque l’on végane (ou végétarien/lien), j’attends maintenant votre vision à vous ! Dites-moi tout ! :)

 

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C'est un débat récurrent dans le milieu végane : une relation amoureuse entre un(e) omnivore et un(e) végane est-elle possible ?

96 Commentaires

  • Ludivine dit :

    Coucou,
    Je comprend tout à fait ton point de vue, mais quand est-il du regard que tu portes aux autres, omnivores? Que tu ne les connaisses pas ou qu’ils fassent partie de ton entourage ou de tes amis?

    • angelique_glamconscious dit :

      C’est différent pour au moins deux raisons : ils ne savent pas forcément ce qui se cache derrière l’industrie agroalimentaire, l’élevage, les abattoirs etc. Donc difficile d’en vouloir à quelqu’un qui ne sait pas…
      Ensuite, je ne partage pas leur quotidien, ils ne partagent pas le mien, donc on peut s’entendre sans avoir le même avis. Si on devait penser pareil pour avoir des amis on n’en aurait pas beaucoup.
      Après, comme je le disais à « J’ai écrit », pour les personnes qui me sont très proches comme mes parents, je mets du coeur à les « sensibiliser », c’est important pour moi qu’on ait des valeurs en commun. Je débats beaucoup avec eux, et pas qu’au niveau du véganisme d’ailleurs.
      Dans tous les cas j’essaye de ne pas juger, je souhaite juste que les mentalités se réveillent avec le temps.

      • Leo dit :

        Bonjour
        Vous dites « ne pas juger votre entourage » sur leurs choix alimentaires… tout en exercant sur eux un proselitisme constant au motif qu’ils sont « ignorants » de la cause animale… tout ceci est contradictoire. Votre cause, si legitime soit elle, finira par vous eloigner d’eux, parce qu’ils finiront par sentir votre jugement negatif a leur egard, parce que vous finirez par les user.
        Votre choix alimentaire peut etre lourd a gerer du fait de la difference avec le reste de la societe, mais vous ne pouvez pas l’imposer a tout le monde.
        Je pense que vous n’ etes pas aussi tolerante que vous le pensez, sinon vous laisseriez votre entourage tranquille.

        • angelique_glamconscious dit :

          Bonsoir Leo,
          Je prends enfin le temps de vous répondre.
          Je vous remercie de vous inquiéter pour mes relations avec mon entourage mais tout va bien. Ceux qui s’éloignent : tant pis pour eux ! Comme le dit si bien le bouddhisme, les amis vont et viennent dans la vie mais il ne faut pas se formaliser car personne n’appartient à personne.
          Les gens qui m’aiment et que j’aime sont à mes côtés et sont, au mieux, curieux, ouverts, compréhensifs envers ce mode de vie. Au pire ils s’en fichent.
          Pour les personnes qui se sentent jugées hélas je ne peux malheureusement rien pour elles car le problème ne vient pas de moi, ce n’est pas moi qui provoque la remise en question de ce qu’elles sont. Je ne fais que pointer du doigt un problème éthique de société, ceux qui y voient un jugement de valeur devraient arrêter de se placer au centre du monde et se mettre à la place des animaux deux minutes.
          Quant à la société, ce n’est pas dans mes habitudes de me plier aux conventions et de rentrer dans le moule, j’ai assez de force de caractère pour résister à la pression sociale. Si ce n’était pas le cas je n’aurais pas écrit cet article (que j’assume pleinement au passage).
          Je suis quelqu’un de tolérant car je sais d’où je viens et je vois le chemin parcouru : j’ai su remettre en question tout ce que la société m’avait enfoncé dans le crâne depuis ma naissance et j’ai eu le courage de changer mes habitudes et ce n’est que le début. Je souhaite simplement éveiller les consciences et faire réfléchir ceux qui me lisent. Ma remise en question est permanente et j’accepte toutes les critiques du moment qu’elles sont constructives. C’est très enrichissant, vous devriez essayer !
          PS : bravo pour l’oscar ;-)

        • Stécaché dit :

          C’est surtout vous qui n’êtes pas du tout tolérante… l’omnivore en gros doit lui devenir vegan sinon byebye. La tolérance c’est dans les deux sens. Après avec une vegan extrémiste c’est clair, aucun espoir.

      • Leo dit :

        C’est amusant comme les commentaires qui ne vont pas tout à fait dans le sens de l’auteure sont supprimés. Je n’ai pourtant pas écrit quoi que ce soit d’insultant ou de dégradant, simplement argumenté mon opinion qui ne dénigre même pas le veganisme.
        Je maintiens donc que l’auteure n’a pas de tolérance envers ceux qui ne sont pas d’accord avec elle. Les autres commentaires sur ce même article sur le Huffington Post sont en grande partie d’accord avec moi.
        Pas de tolérance, et comportement végano-sectaire de la part de l’auteure.
        Le véganisme est un mouvement sain, il ne peut pas être représenté par l’auteure.
        Leo

        • angelique_glamconscious dit :

          Bonsoir Leo,
          Je viens tout juste de valider les commentaires, donc avant de tirer vos conclusions médisantes, remettez-vous un peu en question…

        • Dupont dit :

          Mon Fils devient vegan car sa copine l ai.
          Moi sa maman je suis très inqiiete de sa transformation . Cest tout a fait le processus que vous decrivez.
          Pression morale à son encontre. Elle lui montre des vidéos pour la cause animale.
          C est une emprise psychologique de tous les jours. Il ne s’en rend pas compte. Pour l’instant elle mange encore du poisson mais dans pas longtemps elle aura supprimée.
          Pour moi Mon fils rentre dans une secte qui ne laisse pas de places au gens qui ne sont pas comme lui. Il est amoureux et donc il la suit !!.
          Je suis inquiète.
          Le veganisme est une démarche commerciale très sectaire. Pour moi c’est un extrémisme alimentaire.
          Qu’en sera t’il pour leurs enfants : pas de lait pas de viande.pas de ….
          Je le répète je suis inquiète de voir comment mon fils s’est transformé en peu de temps.
          Une maman qui pleure.

      • Mélissa dit :

        Bonjour je m’appelle Mélissa, je suis moi même végétarienne et ça depuis l’âge de 6 ans, (j’est 15 ans). J’aurais quelques petites choses à vous dire/demander… Pourriez vous me donnez une adresse e-mail, s’il vous plaît ?
        Merci d’avance ;) Bonne soirée

    • diane dit :

      Bonjour à tous et à toutes,
      Pour information(et prochainement dans la presse ):
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  • Coucou Angélique !

    C’est une super idée ce sujet, il n’est pas souvent abordé !

    Je me retrouve un peu dans l’évolution de ton couple. J’ai eu mon déclic et petit à petit, mon chéri a changé aussi ses habitudes (un jour, je l’ai obligé à faire une soirée Eathlings ! ^^).

    A la maison on mange 100% végétal (de ttes façons c’est aussi moi qui fais les courses et qui cuisine !).

    En dehors de la maison, le mien n’est pas devenu 100% végétarien mais il a considérablement réduit sa consommation de viande. En tous cas ça m’a fait réalisé qu’il y a un gros problème au niveau des restau d’entreprise : quasi jamais de plat végétarien n’est proposé et quand il y en a un au menu, soit il y a de la crème, du beurre, des oeufs etc, soit c’est pas du tout équilibré (tu sors de table et tu as faim).
    J’aimerais bien qu’il parte avec sa lunch box pour le midi mais bon, il a pas envie de manger tout seul alors que les autres sont à la cantine, donc je veux pas l’embêter non plus, il fait ce qu’il peut !

    Et quand on va au restau, on a de la chance à Paris, on a nos petites adresses fétiches ! :)

    Merci pour ton partage, on sent que tu y as mis tout ton coeur ! <3
    Bisette !

    • angelique_glamconscious dit :

      Coucou ma petite Marie,
      Merci pour ton commentaire. Oui c’est un sujet dont on ne parle pas souvent… Je fais le même constat que toi pour les restos d’entreprise. Moi-même, j’ai arrêté de manger à la cantine car ce que j’y mangeais n’était pas du tout équilibré, j’aurais eu des carences à force, du coup je me suis coupée de mes collègues, je comprends que tout le monde n’ait pas envie de ça. Mon chéri a de la chance, dans sa cantine c’est assez varié, il y a beaucoup de crudités, des lentilles presque tous les midis (bon à force c’est un peu redondant mais il aime ça donc ça va), par contre le tofu est inconnu au bataillon ! Ils ne font jamais de céréales complètes non plus… On a de sacrés progrès à faire à ce niveau-là.
      Pour ce qui est du resto en amoureux, on a lâché l’affaire ! On se fait plaisir les quelques fois où on va à Paris et sinon on reste à la maison. Vous avez de la chance d’avoir des vraies options véganes à Paris, je vous envie parfois ;)
      Ce serait sympa que tu nous fasses un article sur tes adresses vg préférées à Paris d’ailleurs tiens !
      Bisous !

  • J'ai écrit dit :

    J’ai trouvé cet article super intéressant cependant des choses m’ont fait grincer des dents car si tu appliques ce raisonnement à un compagnon potentiellement non vegan alors tu l’appliques à tous les non vegan (même si evidemment ils ne partagent pas ton toit, ta vie, ton lit, ta cuisine et que c’est leur argent non le tien) et en résumé donc, tu dirais donc que toute personne non vegan/végétarienne/végétalienne manque ou carrément n’a pas de compassion et d’humilité ?

    • angelique_glamconscious dit :

      Je n’irais pas jusque là, car pour mon compagnon je lui ai mis les images devant les yeux, je lui ai fait lire des articles, j’ai débattu, je lui ai montré une autre façon de s’alimenter. En un mot je l’ai « secoué », donc forcément je suis assez intransigeante avec lui car il sait, ce qui n’est pas le cas pour la plupart des gens.
      Je fais à peu près la même chose avec mes parents, car je n’arrive pas à concevoir que les personnes que j’aime plus que tout n’aient pas de compassion envers les animaux ou préfèrent fermer les yeux.
      Pour répondre à ta question sur le manque ou l’absence de compassion de la part des non végé, c’est ce que j’ai dit dans l’article, je pense que la société fait en sorte d’annihiler notre compassion.
      L’humilité c’est encore un autre thème que la compassion, c’est pour ça que j’en ai fait un paragraphe séparé. Je dirais que c’est l’étape d’après, une fois qu’on a réveillé sa compassion, on peut réfléchir à la place que l’on donne aux animaux. Beaucoup d’humains se sentent supérieurs aux animaux, mais encore une fois c’est la société et les lobbies qui nous formatent.
      Mon article n’a pas pour but d’établir un jugement de valeur je te rassure. S’il invite à la réflexion tant mieux, sinon, c’est juste mon cheminement et ma façon de penser, je comprends tout à fait que tout le monde ne partage pas mon avis ;-)

    • Benoît L. dit :

      Bonjour à la rédactrice de cet article. Je me permets de vous citer : « A partir du moment où j’ai refusé de cautionner la souffrance infligée aux animaux non-humains, il m’est apparu évident que ces derniers ont des envies et donc une vie à vivre ayant la même valeur que la mienne. » Je pense, mais je peux me tromper, que tout le monde fait preuve de ce que vous appelez assez pertinemment la « compassion sélective ». A un moment donné, il faut bien poser une distinction entre ce qu’on peut et ce qu’on ne peut pas manger. Les véganes refusent de faire souffrir les animaux ; accordent-ils la même valeur à la vie pour les blattes, les tiques, les microbes, virus et bacilles ? Les insecticides, les tire-tics sont-ils « permis » ? (On parle quand même d’un instrument qui tord la tête et tue un insecte ; certes parasite potentiellement mortel). Et pourquoi ne font-ils pas preuve de compassion pour les végétaux ? La vie végétale est-elle intrinsèquement moins digne que celle animale ? On sait pourtant que les arbres ont des mécanismes de réaction aux agressions, ils ressentent très bien ce qu’on leur fait. Alors ? Où placer la limite entre l’acceptable et l’intolérable ? Je précise que j’ai lu tout l’article ; ma question n’est pas rhétorique ; j’aimerais vraiment savoir pourquoi ça vous gêne que les omnivores mettent une « frontière de dignité » entre humains et animaux alors que vous-même (en tant que végane) me semblez en mettre une entre les animaux et les végétaux. (J’ai essayé de répondre sur le huffington, mais visiblement la connexion cafouille, donc je me permets de vous « embêter » sur votre blog, j’espère que vous m’en excuserez).

      • Azenor dit :

        Bonjour,
        J’aimerai moi aussi avoir une réponse aux questions de Benoît ? Je me pose tellement de questions, notamment sur le véganisme-par-rapport-au-végétarisme (je suis végétarienne) que ces réponses m’intéresseraient vraiment… merci d’avance !
        A

  • Lisa dit :

    Merci pour cet article super complet !! Je suis tellement à 100000% d’accord avec tout ce que tu viens de nous dévoiler que j’ai l’impression que tu as mis des mots sur mes pensées !
    Le plus dérangeant dans le fait de vivre avec un omnivore est vraiment que, du coup, vous ne partagiez pas les même valeurs. Car si il décide de fermer les yeux sur une chose aussi ENORME (pour nous, malheureusement pas pour tout le monde…), alors comment pourrait-il être notre « moitié » ?

    • angelique_glamconscious dit :

      Coucou Lisa !
      Merci pour ton commentaire. C’est exactement ça, les valeurs, c’est le ciment, s’il n’y a pas la base pour moi ça ne peut pas marcher dans l’édifice de la relation, de la famille etc.
      On se comprend ;-)
      Gros bisous,
      A bientôt

  • Olivia dit :

    Ouille :P Gros sujet !

    Pour mon expérience perso, et à ce que je peux voir autour de moi, oui c’est possible de vivre avec un omnivore quand on est végane. Il suffit de voir le nombre de blogueuses végé dont le conjoint est resté omnivore, quasiment la majorité je pense…
    Le tout c’est que l’amoureux soit ouvert d’esprit et accepte la démarche de l’autre. Et si on demande du respect de la part de l’autre, on le lui doit également réciproquement.

    J’ai vécu 11 ans avec mon ex, dont un an et demi en étant végétarienne (végétalienne à la maison), pas de souci au quotidien, vraiment ! (on ne s’est pas séparé pour ça !! lol) Il y a seulement eu les 1ers mois après être devenue végé pendant lesquels j’étais insupportable, je ne parlais que de ça, même moi je me fatiguais. Je me suis rapidement calmée sur le sujet (si j’ai choisi ce mode d’alimentation c’est justement pour être en paix avec moi-même, pas pour me prendre la tête, notamment avec mon entourage).

    Pour ce qui est des nouvelles rencontres, quand on est célibataire, je pense que ça peut devenir compliqué de trouver quelqu’un qui accepte ce mode de vie, ça peut rebuter dès le départ…
    Et puis même si ça colle quand même, le souci number one, à mon avis, viendra plus tard, comme tu le dis aussi, au moment d’avoir des enfants… Qui choisira l’alimentation du baby… Prises de têtes en vue, mais il faut voir au cas par cas. Je connais des omnivores qui sont convaincus que l’alimentation végé est très bonne pour la santé, même pour les enfants, donc à voir !

    En parallèle, je suppose que ça doit être bien pratique d’être végé tous les deux, je n’ai jamais connu ça mais je veux bien croire que cela soit plus facile et plus naturel au quotidien ;)

    Voilà c’était mon humble avis sur cette piquante question ! Je te souhaite une bonne soirée, bises :*

    • angelique_glamconscious dit :

      Coucou Olivia,
      Oui sujet sensible… Je crois que ça passionne les foules ! lol
      Merci pour ton commentaire en tout cas. Tu sais, quand j’ai écrit le titre de l’article je l’ai fait volontairement percutant, pour que l’article soit lu (et ça a marché ^_^), mais je crois qu’une relation végé/omni est possible, je ne donnais que mon sentiment à MOI ;-)
      Je me reconnais complètement dans ta description de la nana qui découvre le végétarisme/lisme ! lol J’étais insupportable aussi, j’étais tellement à fond, tellement touchée ! J’ai mis quelques mois pour me calmer, mais je crois que c’est cette phase, cette volonté qui m’animait qui a touché mon chéri et lui a ouvert les yeux.
      Sinon, pour en revenir au sujet de mon article, ça n’engage que moi mais je trouve que ça n’a rien à voir avec un manque de respect. Comme je le disais dans l’article, la compassion est pour moi une valeur aussi importante que la fidélité ou l’honnêteté. Ne pas accepter que mon conjoint me trompe serait alors un manque de respect envers lui ?
      Le véganisme est pour moi bien plus qu’un mode d’alimentation ou de consommation, c’est un mode de vie, c’est mon combat contre une injustice qui me révolte, j’ai besoin que ma moitié me comprenne là-dessus, sinon ça ne serait pas vivable pour moi. Je milite pour un monde plus juste, pour la libération animale, c’est un sujet bien trop important dans ma vie pour n’être qu’un détail qu’on peut occulter. Je sais que ça peut être difficilement compréhensible par la plupart des gens, mais je suis comme ça, entière et déterminée et ce qui me touche détermine ce que je suis. Heureusement mon chéri est comme moi et a finalement vite ouvert les yeux, et je suis tellement, tellement fière de lui ! <3
      Je te souhaite une belle journée,
      A bientôt,
      Bisous

  • Coucou !

    Alors moi aussi pour avoir été confrontée au sujet j’avais écrit un article dessus en 2013 (par ici —> en http://ca-se-saurait.fr/2013/08/23/orthorexie-et-compagnie) et j’en arrive à la conclusion inverse à la tienne, voilà, histoire de donner un autre point de vue :-)

    Bises !

    • angelique_glamconscious dit :

      Coucou Sabrina !
      Merci pour ton message.
      En effet, tu n’arrives pas à la même conclusion, certainement car tu vois le végétarisme/végétalisme comme un simple mode d’alimentation. Je comprends complètement ce que tu veux dire et ton point de vue. De mon côté le véganisme est un mode de vie et fait partie de mes valeurs, comme je le détaille dans mon article. Pour moi ce n’est pas juste une façon de s’alimenter ou de consommer, ça touche aux valeurs qui me sont chères et que j’ai besoin de retrouver dans ma moitié, comme la fidélité ou l’honnêteté. Je milite pour la libération animale, cette injustice me révolte, donc j’aurais du mal à concevoir que la personne qui partage ma vie ne partage pas mes valeurs. Comme tu le dis dans ton article, c’est évident que ce ne serait pas la bonne personne. Heureusement, je ne me suis pas trompée puisque après toutes ces années ensemble j’ai réalisé que mon chéri est réceptif au même titre que moi à la souffrance des animaux.
      Là où je ne suis pas d’accord dans ton article c’est quand tu parles de « crier » ou de « mettre la pression », je t’assure que l’on peut discuter de ce thème sans s’énerver ni crier. Encore une fois, comme dit dans mon article, je suis persuadée que le déclic doit venir de la personne donc on ne peut pas la forcer, on ne peut que la guider pour qu’elle ouvre les yeux, et c’est ce que j’ai fait avec mon amoureux.
      Pour moi c’est bien plus que de l’alimentation, voilà ;-)
      Belle journée !
      A bientôt

  • suny dit :

    Bonsoir !
    Bon, je vais être celle qui n’est pas d’accord ^^ Attention, dans l’absolu je comprends et entends tout à fait ce que tu dis, et j’avoue que j’aimerais beaucoup que mon homme s’y mette, lui aussi. Mais je sais que ce n’est pas pour demain… Je suis moi aussi devenue végé sur le tard, à presque 31 ans, il y a seulement quelques mois. Je suis encore débutante (même si beaucoup de préceptes véganes me suivent depuis quelques années, l’air de rien) ! Et si à la maison, ça ne le dérange pas de manger comme moi, végé donc (il a pas le choix de toute façon, c’est moi qui fais le ravitaillement et la cuisine, pourquoi est-ce que ça a l’air d’être le schéma récurrent ? ^^), dans son esprit je sais qu’il n’est, pour le moment, pas question de changer quoi que ce soit à ses habitudes, que dis-je, ses convictions alimentaires. Et pourtant, il adore les animaux, il leur témoigne beaucoup de compassion, mais il souffre malheureusement d’une très profonde dissonance cognitive… ^^
    Tout ça pour dire que même si, sur ce point, nous ne partageons pas les mêmes convictions et valeurs, même si je souhaite de tout cœur réussir à lui faire ouvrir les yeux un jour, et même si je sais que ça a très peu de chances d’arriver, il n’en reste pas moins, à mes yeux, un homme extra, le même que celui que j’ai rencontré et épousé, avec ses défauts, donc, mais aussi ses qualités. Il me tient à cœur de ne pas oublier que moi aussi, j’ai mangé des animaux, j’ai même aimé ça, et j’ai arrêté il n’y a pas si longtemps, et, en ce temps-là, tout comme aujourd’hui, j’attendais et j’attends de mon conjoint, tout comme de mes amis et de ma famille, qu’ils respectent mes choix sans les juger, et je fais donc de même ; j’accepte leur choix (ou plutôt, leur absence de choix) sans les juger, sans leur en vouloir et en m’efforçant de les voir comme ils sont : toujours les mêmes, et pas des monstres pour autant. Pour moi, c’est aussi faire preuve de compassion et d’humilité. Ce qui ne m’empêche pas d’essayer de glisser, tout doucement, quelques graines dans les conversations, en espérant qu’elles finiront par germer :D

    • angelique_glamconscious dit :

      Coucou Suny,
      Merci pour ton commentaire et ton partage d’expérience :)
      Tu sais, j’ai mis deux ans à arriver à la réflexion que j’ai écrite, je ne me suis pas levée un matin en me disant « mon copain doit penser comme moi sinon je le quitte ». Oh que non ! J’ai suivi mon chemin, j’ai lu, fait des recherches, regardé des vidéos, j’ai découvert des horreurs que je ne soupçonnais pas et ça m’a révoltée ! J’étais certaine que mon copain aurait la même réaction que moi : il ne voudrait pas cautionner toute cette souffrance. Donc je lui partageais tout ou presque, à chaud. Il n’y avait pas de jugement puisque moi-même je découvrais. Petit à petit ça a germé dans sa tête et l’évidence lui est apparue.
      Le véganisme est bien plus qu’un mode d’alimentation ou de consommation, c’est un mode de vie. Il est lié à la libération animale, c’est une remise en cause de la conception de la société. Je suis révoltée par la souffrance que l’on fait endurer aux animaux, je milite contre ça, ça fait partie de moi, je ne peux pas le renier. Pour pouvoir construire une relation solide avec une personne j’ai besoin qu’elle partage certaines de mes valeurs et celle-ci en fait partie…
      Je comprends que ça puisse interloquer, le véganisme n’est pas encore compris au jour d’aujourd’hui, mais j’ai espoir que ça évolue.
      Belle journée,
      A bientôt

    • Je comprends ce que tu dis mais je trouve cela vraiment dommage de se fermer à la différence des autres comme cela (si jamais tu étais célibataire par exemple car le cœur fait fi de ce genre de considérations quand l’amour te tombe dessus). Je sais que de nos jours on voudrait presque choisir son partenaire à la carte avec des critères qui collent bien et qui surtout ne nous dérangent pas mais je veux dire ici qu’il est possible de vivre avec quelqu’un d’opposé sans que cela ne pose de problème. Quand l’amour vous tombe dessus il se fiche ckairement de tout ça et ce sera plus fort d’ailleurs ;-)
      Quand je parle de crier c’est que beaucoup ne savent pas communiquer dans leur couple et que donc pour défendre leur cause au bout d’un moment quand l’autre « ne veut pas s’y plier » ils menacent et crient, d’où ma remarque, je sais bien que l’on peut parler de ces sujets sans passer par cette case puisque c’est ce que je fais tous les jours.
      Justement je ne dis pas dans mon article que si la personne que tu aimes n’a pas les mêmes convictions c’est que ce n’était pas la bonne mais que si le couple ne passe pas cette épreuve c’est qu’il n’était pas voué à resté ensemble toute la vie…

      Chacun sa vie et je respecte ceux qui n’arrivent pas à se mettre en couple, avec des gens dont le « mode de vie » est entièrement différent . Je veux juste dire, pour le vivre, qu’on peut être en couple avec des modes de vies très très différents (même sur TOUS les pans de a vie) et que ça peut extrêmement bien se passer. Je le vis depuis 7 ans :-)

      Voilà, c’est tout.

      • angelique_glamconscious dit :

        Je n’ai pas choisi mon partenaire « à la carte », c’est 10 ans de relation qui nous ont fait évoluer, ensemble, autant lui que moi, sur différents aspects de notre personnalité ou notre vision du monde. Malgré des épreuves et des désaccords, on a beaucoup appris au contact de l’autre. Je suis fière de son « parcours éthique », qu’il a choisi, je n’ai été qu’un coup de pouce. Il était omnivore, donc j’ai vécu la situation, je sais de quoi je parle puisque ça m’est arrivé… Il a changé, pas pour moi, pour ses convictions. Au jour d’aujourd’hui il n’est pas végane et je l’accepte très bien car c’est le cheminement qui compte.
        Je ne suis pas quelqu’un de fermé, en tout cas je n’en ai pas l’impression, j’ai simplement des valeurs. Comme je l’ai dit dans mon article (et je commence à me demander si la plupart des gens l’a lu ou si elle se contente d’y voir ce qu’elle a envie), je ne pourrais pas sortir avec une personne raciste, est-ce que cela fait de moi quelqu’un de fermé à la différence ? Je ne pense pas, alors pourquoi cela serait-il différent pour le spécisme ?
        Je ne crois pas que l’on tombe amoureux comme ça par hasard en croisant quelqu’un dans la rue, donc si j’étais célibataire, dans la phase de séduction forcément le garçon en question saurait vite que je suis végane et je verrais en discutant avec lui si ça pourrait coller ou non. Ca vaut pour le véganisme mais pour tellement d’autres aspects de la personnalité. Quelqu’un qui aurait un mode de vie à l’opposé du mien (par exemple le matérialisme, sortir en boîte, vouloir absolument vivre en ville, ne pas aimer la campagne, ne pas aimer voyager, se moquer des problématiques environnementales…) ne me ferait pas rêver et je n’aurais pas envie de passer ma vie à ses côtés. Peut-être que c’est différent pour toi, et c’est tout à ton honneur, mais pour moi je sais que c’est impossible.
        Mon article n’a pas pour but d’être moralisateur ni donneur de leçon, en tout cas je ne l’ai pas écrit dans ce sens. C’est dommage que tout le monde compare ma vision avec leur couple, car c’est évident que ce que je dis me concerne moi et mon parcours propre. A la question que je pose « une végane peut-elle être amoureuse d’un omnivore ? », j’y ai répondu pour MOI. Je sais que des tas de végé ou véganes sont en couple avec des omnivores. J’ai utilisé un titre accrocheur pour interpeller mais JAMAIS je n’ai pensé détenir une vérité. Chacun vit sa vie comme bon lui semble, je ne juge personne, j’expose juste mon sentiment.

    • Dupont dit :

      Pour moi c’est de l’endoctrinement
      Ce n’est pas très sain .

  • Très bon sujet ! C’est vrai que perosnne n’en parle.
    Je suis moi-même ce que j’appelle flexi-végétalienne : je suis végétalienne chez moi, je mange justede temps en temps du fromage à la maison mais très peu. A l’extérieur par confort et pour conserver une vie sociale « normale » je redeviens simplement végétarienne.

    Mon copain (avec qui je me suis mise quand j’étais déjà végétarienne) est flexitarien un peu par obligation : il mange quasi végétalien à la maison puisque je fais les menus et que je souhaite qu’on mange la même chose, et il ne s’en plaint pas. Seules inflexions qui sont de l’ordre d’une fois par mois en moyenne : quand on fait certains plats qu’il ne peut s’imaginer manger en version 100% végétale (comme les hamburgers). Par contre à l’extérieur il est omni, le midi s’il souhaite manger autre chose que des patates aux haricots blancs sa cantine ne lui laisse malheureusement pas le choix.

    Je pratique mon régime quasi végétalien depuis quelques mois seulement et j’ai conscience d’être totalement insupportable, je me renseigne beaucoup sur le sujet et je lui communique mes trouvailles. Parfois je me dis que ça me dérange et puis finalement je me dis que ses efforts me suffisent, du moment qu’à la maison c’est moi qui décide, il me soutient c’est ce qui compte le plus. Il me défend même face à mes beaux parents pour qui je suis clairement bizarre et assurément carencée.

    On a déjà abordé le sujet des enfants même si ce n’est pas à l’ordre du jour, j’ai acheté le livre Bébé Veggie d’Ophélie Veron pour me renseigner et je lui ai fait part de mon intention de nourrir mon bébé à un régime végétalien jusqu’à ce qu’il soit en âge de choisir pour lui. Il a l’air d’accord et ça compte beaucoup pour moi.

    Bien sûr moi aussi je me dis qu’il manque de compassion parfois, que ce n’est pas possible autrement mais au fond de moi je ne suis pas sûre que ce soit vrai. Je pense qu’on peut avoir énormément d’empathie pour les animaux et avoir l’estomac plus fort que la raison. Ca ne veut pas dire qu’on ne partage pas les mêmes valeurs. Moi-même j’ai encore du mal pour le fromage (j’ai testé ma première version végétale home made ce soir,, un vrai désastre c’est immonde aurais-tu de bonnes recettes à partager ?)

    Bref, je te comprends mais penses-tu vraiment que si tu aimes profondément une personne tu la quitterais juste parce qu’elle est omni, alors même qu’elle respecte tes choix ?

    • angelique_glamconscious dit :

      Coucou Leslie,
      Je te remercie pour ton commentaire et partage d’expérience.
      On a emprunté le même chemin j’ai l’impression. Comme toi j’étais insupportable au début, comme prise dans un tourbillon qui me poussait à lire, rechercher, regarder, me documenter sur ce sujet. J’étais révoltée et je ne pouvais pas m’empêcher de le partager avec mon copain. C’est ce qui l’a fait ouvrir les yeux d’ailleurs.
      Comme dit plusieurs fois déjà, pour moi le véganisme c’est bien plus qu’une façon de s’alimenter ou de consommer, c’est un mode de vie et des convictions. Je milite pour la libération animale, pour l’égalité, j’ai donc besoin que ma moitié comprenne ça.
      Est-ce que je pourrais quitter mon compagnon parce qu’il est omni ? Le problème ne serait pas ce qu’il mange en fait, ce serait toute l’idéologie qu’il y a derrière. La compassion fait partie de mes valeurs, au même niveau que la fidélité. J’ai beau aimer profondément mon chéri, s’il me trompe, je ne pourrais pas accepter son infidélité, je le quitterais et pourtant je l’aime. Si vraiment on ne se comprenait pas au niveau du véganisme je pense que l’on se disputerait tout le temps, ça ne servirait à rien de rester ensemble. Ce serait peut-être même lui qui me quitterait après tout.
      Si on ne regarde pas dans la même direction ce n’est à mon sens par une relation qui pourrait m’épanouir.
      Après voilà, je suis quelqu’un d’entier, de déterminé, de passionné dans tout ce que je fais, un peu comme un volcan qui bouillonne et entre parfois en irruption. Mon chéri le sait, il a lui aussi d’ailleurs un très fort caractère, donc on se complète bien. Après je comprends tout à fait que tout le monde n’est pas comme moi, que beaucoup de végé ou véganes sont plus consensuelles que moi ;-)
      Je te souhaite une belle journée,
      Bisous

  • BiotifulSeasons dit :

    Merci d’avoir partagé avec nous ton point de vue sur cette question épineuse. C’est vrai qu’étant végétarienne (végétalienne chez moi) je trouve parfois difficile de voir mon chéri manger de la viande quand on est dans la famille… Mais je me dis que c’est un vrai cheminement intérieur et que le déclic doit venir de lui. Donc j’essaye surtout de lui ouvrir les yeux en en discutant beaucoup (je ne lui montre pas d’images chocs puisque je suis incapable d’en regarder moi-même…), et je suis déjà très fière de son ouverture d’esprit actuelle sur le sujet :-) (comme toi je pense que je ne supporterai pas de voir un cadavre dans mon frigo…) Et concernant les enfants, je pense que parfois, justement, ça peut aussi faire évoluer les choses dans le bon sens, du moins je l’espère :-) Bisous!

    • angelique_glamconscious dit :

      Coucou ma belle Julie,
      Je te remercie pour ton commentaire.
      Oui c’est ça, un cheminement intérieur mais c’est en les mettant sur la voie qu’ils y arriveront. Ca peut prendre du temps parfois, le mien a mis plusieurs mois, et tu vois il n’est pas (encore ?) végane, mais que de chemin parcouru déjà. Je suis fière de lui ! Ce qui compte selon moi c’est la bonne volonté et l’ouverture d’esprit. C’est déjà bien que ton amoureux mange végétalien chez vous. Un pas après l’autre ;-)
      Bisous !

  • Aryane dit :

    J’adore ton article! Il est bien écrit et résume très bien ma pensée sur ce sujet complexe.
    J’ai de la chance. Quand j’ai décidé de devenir végétarienne, j’ai exposé mes motivations à mon copain et il m’a tout de suite appuyée. On mangeait donc végétarien à la maison, et à l’extérieur il pouvait choisir ce qu’il voulait. Il m’a même amenée manger au Crudessence, un bon resto végétalien à Montréal, pour qu’on découvre quelque chose de nouveau ensemble!
    Au fil du temps, il s’est informé sur le sujet et c’est finalement lui qui a décrété, après avoir vu Forks over Knives, lu The Blue Zones et découvert le Dr. Greger, qu’on allait cesser de consommer oeufs et produits laitiers. Et après avoir visionné Earthlings, il s’est vite guéri de son amour pour le cuir!!
    On se marie en septembre et il était très important pour nous que la réception se fasse en accord avec nos valeurs. On a donc trouvé un endroit qui accepte de nous concocter un menu végétalien, et je m’occuperai probablement moi-même du gâteau.
    On partage les mêmes valeurs, la même vision du monde, on se motive l’un l’autre. Manger est un réel plaisir quand on sait que la nourriture qu’on ingère est bonne pour notre corps et n’a pas causé de souffrance inutile! Ça fait du bien à l’âme :)

    • angelique_glamconscious dit :

      Ma belle Aryane, je te remercie pour ton témoignage. Je suis heureuse pour toi, tu vis une relation que beaucoup de véganes aimeraient connaître ;-) C’est super que ton chéri aie eu lui aussi une prise de conscience.
      Je ne suis pas mariée et ce n’est pas prévu mais comme vous, si je me marie, je souhaiterais évidemment que le repas soit végétalien.
      En tout cas je vous souhaite beaucoup de bonheur et d’enfants véganes.
      Gros bisous
      A bientôt

      • Aryane dit :

        Merci!! :)
        Je viens de voir que ton article est sur le Huffington Post. Et je te félicite de ta patience et de la douceur avec laquelle tu réponds à certains arguments! Continue sur cette belle voie! xoxo

  • Buli dit :

    Je ne suis pas vegan mais je tends vers le végétarisme. C’est récent et long à appliquer. Mais je vis avec un omnivore, totalement accro à la viande rouge. Nous avons un bébé de 4 mois. Pour l’éducation, nous avons le même vision des choses et nous n’imposerons rien il choisira de lui-même sa nourriture lorsqu’il sera en âge de comprendre. C’est comme la religion: nous sommes agnostiques mais notre fils adhérera à une religion si il le veut.
    Pour les courses, c’est simple: j’achète ce que je veux manger : légumes et fruits, et lui prend ce qui lui manque de son côté. Il a des horaires atypiques, nous mangeons rarement ensemble, et nous ouvrons les fenêtres après chaque cuisson pour évacuer les odeurs. Nous n’avons pas de compte commun et ça se passe très bien comme cela.
    Je me vois mal lui imposer ma vision des choses, mais nous en parlons, et il cherche des producteus locaux pour sa viande. Une alimentation saine, en somme, et sans engraisser les industriels.
    Chacun voit midi à sa porte, mais je pense (pour le vivre) qu’aimer un omnivore est tout à fait possible. ;)
    Que feras-tu si l’homme de ta vie s’avère être omnivore? On ne choisit pas vraiment en amour, finalement. Et il faut savoir accepter l’autre tel qu’il est, car lui le fait aussi pour nous.
    Paix et amour

    • angelique_glamconscious dit :

      Coucou Buli,
      Merci pour ton commentaire et ta vision, ça me fait tellement plaisir de lire chacun de vos témoignages ;-)
      Je comprends tout à fait ton point de vue, c’est super si vous avez trouvé une harmonie avec ton chéri.
      De mon côté, comme je l’explique dans l’article, le véganisme est bien plus qu’une façon de s’alimenter ou de consommer, c’est un mode de vie et des convictions. Je milite pour la libération animale, pour l’égalité, j’ai donc besoin que ma moitié comprenne ça.
      Est-ce que je pourrais quitter mon compagnon parce qu’il est omni ? Le problème ne serait pas ce qu’il mange en fait, ce serait toute l’idéologie qu’il y a derrière. La compassion fait partie de mes valeurs, au même niveau que la fidélité. J’ai beau aimer profondément mon chéri, s’il me trompe, je ne pourrais pas accepter son infidélité, je le quitterais et pourtant je l’aime. Si vraiment on ne se comprenait pas au niveau du véganisme je pense que l’on se disputerait tout le temps, ça ne servirait à rien de rester ensemble. Ce serait peut-être même lui qui me quitterait après tout.
      Si on ne regarde pas dans la même direction ce n’est à mon sens par une relation qui pourrait m’épanouir.
      Après voilà, je suis quelqu’un d’entier, de déterminé, de passionné dans tout ce que je fais, un peu comme un volcan qui bouillonne et entre parfois en irruption. Mon chéri le sait, il a lui aussi d’ailleurs un très fort caractère, donc on se complète bien. Après je comprends tout à fait que tout le monde n’est pas comme moi, que beaucoup de végé ou véganes sont plus consensuelles que moi ;-) Et bien sûr qu’il y a des véganes qui aiment des omni et qui le vivent bien (en tout cas j’espère). Mon titre se voulait percutant pour faire réagir, en aucun cas je ne pense détenir une vérité. Comme tu le dis, chacun voit midi à sa porte, le tout étant de vivre une relation épanouie.
      Je te souhaite une belle journée.
      A bientôt !

  • Emma dit :

    Super sujet d’article ! Je suis végétarienne depuis seulement quelques mois… Je n’ai donc pas le même recul que toi sur le sujet, mais comme mon but est de devenir végane petit à petit, j’ai déjà réfléchi à la question.
    Je vis avec un omnivore depuis 10 ans et quand j’ai parlé de mon nouveau choix d’alimentation, j’ai été étonné de sa réaction très positive. Il n’est pas devenu végétarien pour autant mais à la maison il n’y a plus de viande. Il en mange seulement au travail et mon choix l’a fait réfléchir puisqu’il me pose beaucoup de questions à ce sujet. Il parle d’arrêter de manger des animaux… Et, je crois que cette décision, même si elle lui appartient, me rassurerait et m’aiderait pour passer à l’étape suivante : le véganisme.
    Merci pour cet article et continues à nous partager ton ressenti. C’est bien de voir que d’autres personnes se posent les mêmes questions que soi.
    Belle journée.

    • angelique_glamconscious dit :

      Bonjour Emma,
      Je te remercie pour ton commentaire et tes encouragements <3
      Si ton chéri a commencé une réflexion, c'est déjà un très bon début. Tu as vu le mien a mis du temps aussi, et il n'est d'ailleurs pas (encore ?) végane. Ca prend du temps pour certaines personnes, le chemin est quand même long, c'est une vraie remise en question.
      Le tout c'est de trouver une harmonie au sein du couple, de réussir à dialoguer et d'être épanoui.
      Je vous souhaite une belle et longue route tous les deux vers le véganisme.
      Des bisous

  • Healthylau dit :

    Hello ma belle ! Voilà un super sujet que tu traite là ! Pour ma part, mon chéri est omnivore et personnellement, tu le sais, je ne consomme plus de viande, ni de laitages et je commence à changer beaucoup de choses dans mes produits cosmétiques etc… Je tolère malgré tout son mode de vie à lui, dans le sens où lui tolère le mien et m’encourage même. De plus, il est très curieux par tout ce que je peux découvrir, il s’intéresse à mon mode de vie et cela me laisse espérer qu’un jour, il changera certaines de ses habitudes. Je pense qu’il lui faudra LE déclic mais en attendant nous nous acceptons tels que nous sommes. Je te fais de gros bisous ma douce Angélique et merci pour ce bel article que tu as réalisé ! Belle journée à toi.

    • angelique_glamconscious dit :

      Coucou ma belle,
      Et oui, tu as toi aussi emprunté le chemin vers un monde plus éthique, tu peux être fière de toi. Tu es en plein questionnement et changement, ça met du temps à mettre en place un nouveau mode de vie. Ton chéri a l’air ouvert et réceptif, je suis sûre que sur le long terme il changera certaines de ses habitudes. Il faut avoir confiance en l’autre mais ne pas hésiter à le guider, lui montrer la voie. Après la décision lui appartient, mais le soutien est important, car la société est pour l’instant impitoyable avec les végé et les véganes.
      Je t’embrasse fort.

  • Gwen dit :

    Merci d’avoir partagé ton ressenti et tes arguments. J’ai connu mon compagnon quand j’étais omni et il m’a plus longtemps connu omni que végane, mais les chose évoluent petit à petit aussi chez nous.
    La viande a très vite quitté le frigo, puis le lait (chéri s’est converti au thé) et depuis quelques semaines plus de yaourt ni de fromage. Il a décidé de lui-même.
    Il mange donc végétalien à la maison (je cuisine, sauf les makis c’est sa spécialité), mais à l’extérieur il mange de la viande. Il a presque réussi à prendre la décision d’être végétarien une fois, mais il trouve ça « trop dur quand on est une feignasse qui veut pas cuisiner ». Je pense qu’il a plus de mal à affirmer ses choix en société, parce qu’il défend ma vision, la comprend et la plupart de nos débats ont cessé (il est à court d’arguments). Il vient même aider lors des vegan place ou des projections débats (comme il dit, s’il veut me voir, il est bien obligé de suivre de temps en temps ^^).
    Il est déjà envisagé que si nous avons des enfants, ils seront véganes. Pour tout ce qui est produits d’hygiène etc, je m’en charge donc il les a adopté aussi (en ronchonnant un peu surtout pour le dentifrice solide et le déo solide). Je pense effectivement qu’il faut laisser du temps, faire des compromis au début.
    Peut-être que si j’étais seule ça serait difficile d’être avec un omni, mais après 10 ans ensemble et tant d’amour, je ne vais pas laisser mon chéri sur le côté.

  • angelique_glamconscious dit :

    Coucou Gwen,
    Merci à toi pour ton commentaire.
    Ton histoire ressemble beaucoup à la mienne (ahah le coup du savon solide ! Moi c’est pour le dentifrice qu’il a fait la tête, du coup je lui rachète du dentifrice « normal » (mais végane)).
    Et non, tu ne vas pas laisser ton chéri sur le côté ! Finalement ce qu’il y a de bien dans une relation végé ou végane et omni, c’est la possibilité de guider son amoureux(se) vers un mode de vie plus éthique.
    Je pense qu’après tant d’années en couple (9 ans pour moi), l’amour est si fort et on se connaît tellement que la personne qui partage notre vie ne peut être qu’intriguée par cette prise de conscience qu’on vit. Dans la plupart des cas c’est sûre qu’elle y sera réceptive, on aurait donc tort de se priver de les informer et de débattre, puisque c’est constructif.
    Je vous souhaite une belle route tous les deux.
    Bisous

  • Coucou Angélique, à mon tour de partager mon témoignage. Je suis végétarienne depuis 10 ans et je l’étais déjà lorsque j’ai rencontré mon chéri, omnivore… et chasseur (oui, je fais dans le combo ahah), il y a 2 ans. Depuis plus d’un an, j’ai pris conscience qu’être végétarienne ne m’était plus suffisant et, pour des questions éthiques mais également de santé, je glisse doucement vers le végétalisme (végétalienne à 80-90% à la maison et végétarienne en société). Bien sûr, mon amoureux a été le spectateur de ces changements et il m’a accompagnée sans broncher aucunement dans tous mes « délires » culinaires (je dis délire car pour moi la cuisine est quelque chose de fun et de convivial et ça m’éclate vraiment de découvrir de nouvelles façons de consommer).

    Il n’a vu aucun inconvénient à manger exactement comme moi à la maison. Déjà parce que le repas est un moment d’échange et qu’il ne concevait pas de faire « assiette à part » mais également parce qu’il apprécie la nourriture saine et végétale. C’était déjà un point super important pour moi, en tant que grande gourmande, de pouvoir me régaler avec lui. Du coup, aucune trace de beurre, lait, viande ou poisson dans nos frigos depuis très longtemps. Il lui arrive d’acheter du fromage de temps en temps, ce que j’accepte volontiers.

    Au niveau de la question éthique, ce serait mentir de dire qu’il est aussi touché que moi par le sort des animaux. Il redevient omnivore en dehors de la maison, chose que j’accepte à nouveau car je suis patiente, qu’il a déjà fait pas mal de chemin et qu’interdire serait la meilleure façon de le brusquer et de le faire faire marche arrière. Il vient d’une famille de chasseurs alors imagine un peu le malaise… je trouve que le faire manger végé à la maison est déjà super positif !

    Oui, les valeurs de compassion, de générosité sont importantes pour moi. Mais c’est certainement moins viscéral que pour toi, car je suis bien consciente des réalités de terrain. Les animaux, c’est mon métier. Je n’ai pas eu besoin de vidéos pour ouvrir les yeux. Au contraire, les vidéos sont largement tournées pour manipuler les personnes sensibles et pour ne dire qu’une partie de la réalité (quand ce n’est pas un tissu d’inexactitudes, comme je l’ai déjà constaté…) Dans un sens, je suis contente qu’elles existent car elles choquent et poussent certains à faire des choix plus éthiques. Moi-même, je ne cautionne absolument pas la souffrance animale, c’est pourquoi je deviens végétalienne. Mais, parce que c’est mon quotidien et que je ne suis pas influencée par les vidéos ou les textes pro-vegan et parce que j’ai la chance d’avoir un regard plutôt objectif, je tolère que mon chéri puisse à l’occasion consommer encore des produits animaux.

    Un jour, peut-être, cela me posera un problème… Mais pour l’instant, je choisis l’option de la bienveillance, de la tolérance et du dialogue. J’ai déjà obtenu beaucoup de sa part en plus d’un an et c’est déjà une belle source de satisfaction. Par ailleurs, après avoir discuté avec lui, nous partageons la même vision en ce qui concerne l’éducation des enfants. Pour moi, deux personnes aux régimes alimentaires/convictions légèrement différentes ne sont pas nécessaires incompatibles. Bisous.

    ps : je terminerai avec une anecdote pour illustrer que les mécanismes qui se jouent dans notre cerveau sont bien plus compliqués que tu veux bien le dire (pour caricaturer, je comprends avec ton texte qu’omnivore = pas de compassion animale). Bref, j’ai une amie et consoeur qui est super sensible à la souffrance animale et à la mort (elle a très mal supporté les visites d’abattoir, vit très mal également toutes les euthanasies – pourtant justifiées et destinées à abréger des souffrances intolérables) et qui en plus est un peu mère Thérésa et a tendance à recueillir les animaux mal en point chez elle. Elle a même commencé à relayer quelques vidéos de L214 etc sur Facebook. Et pourtant, impossible pour elle de se passer complètement de viande. Certes, je ne le comprends pas. Mais de là à dire qu’elle n’a pas de compassion ? Non, c’est très éloigné de la réalité… Je ne sais pas ce qui se passe exactement dans sa tête. Mais même si ça heurte un peu mes valeurs, j’accepte et tolère que le cheminement n’est pas toujours aussi simple pour les autres.

  • Coucou , super article qui me fait beaucoup penser à mon couple. Je ne suis pas vegan mais végétalienne 80% du temps on va dire en transition, je fais gaffe que mes produits ne soient pas testés sur les animaux etc… Mon copain est un vrai omnivore même je dirais carnivore, tu vois genre steak frites à tous les repas.

    Et quand je suis devenue végétarienne ça faisait 2 ans qu’on était ensemble et du coup j’ai tout changé devant ses yeux , il m’a respecté, on faisait toujours des resto selon si je pouvais y manger, mes beau parents m’ont toujours fait des plats à part , donc tout le monde respecte mon mode de vie mais personne ne l’a partage.

    Mon copain essayait petit à petit mais bon il n’y arrive pas, c’est comme ça, je respecte chacun fait son cheminement à son rythme.

    En tout cas pareil que toi ça me fait chier quand je dois partager le prix des courses avec lui et quand je vois la viande qu’il prend ( de la merde hard discount quoi) ou Bigard ça me dégoute .

    Après on mange jamais pareil, chacun fait son assiette, c’est sur que c’est pas cool, ça fait 2 fois plus de vaisselle puis parfois j’aimerai qu’il mange un peu plus comme moi mais c’est pas gagné.

    Comme toi aussi, parfois je pense à quand j’aurais des enfants, forcément, lors de la grossesse je mangerai comme d’habitude mais parfois je me demande comment ça va être perçue par mon entourage si je ne donne pas de viandes et de poissons à mon enfant, je sens déjà que je vais me faire critiquer ça me fait flipper d’avance .

    Donc oui j’arrive à vivre avec un omnivore / carnivore pour le coup mais ça demande des compromis et des prises de têtes quand la personne qui vit avec toi ne comprend ou s’en fout de ta démarche et prétend ensuite adoré les animaux rum rum

    • angelique_glamconscious dit :

      Hello Justine,
      Et oui, pas facile comme situation… Je compatis. Le point positif à vivre avec un omnivore en étant végane c’est qu’avec le temps et beaucoup d’amour la personne omnivore a de grandes chances de réduire sa consommation voire de devenir végé ou végane. En tout cas c’est tout ce que je vous souhaite, à ton chéri et toi ! ;-)
      A bientôt !

  • Merci pour cet article.
    Je suis une omnivore septique et ça fait quelques temps que je me pose la question de franchir doucement le pas mais étant mariée et maman de 3 enfants tu vois à quel point c’est encore plus compliqué pour moi !
    Mon homme n’est pas très porté sur la cause animal en général (il a plein d’autres qualités humaines fort heureusement) et je vois avec ton expérience que ça ne serait pas simple pour moi et nous au quotidien. Merci de ton expérience très enrichissante.
    Bises

    • angelique_glamconscious dit :

      Bonjour Sabine,
      Merci pour ton commentaire.
      Tu sais, le plus important, c’est d’être en accord avec soi-même et de suivre son coeur.
      J’essaye d’intellectualiser tout ça, mon mode de vie, ma façon de penser, pour écrire des articles et expliquer mon cheminement ou ma façon de raisonner, mais finalement ça ne s’explique pas. C’est viscéral, c’est intérieur. Je fais ce qui est bien, je n’ai pas besoin de réfléchir au pourquoi du comment.
      Je suis tranchée dans ma conception du couple car je suis végane mais si tu lis les commentaires tu verras que beaucoup de végétariens sont en couple avec des omnivores et le vivent bien.
      Suis ton coeur et fais ce qui te semble juste.
      A +++
      Bises

  • Maïté dit :

    Coucou Angélique,

    C’est la première fois que je visite ton blog et tout d’abord je souhaitai te remercier pour cet article. Il s’en dégage beaucoup de sincérité dans tes propos et une réelle conviction, ténacité dans les valeurs que tu défends. C’est un article qui me fait du bien vraiment. C’est pas toujours évident de rester accrochée à ce que l’on veut être quand on est vraiment la seule végétarienne dans la famille ce qui parfois peut remettre en question. Et justement, après plus de 4ans de relation avec mon ex petit ami, c’est je pense l’une des raisons pour laquelle cela n’a plus fonctionné entre nous. Pour donner un exemple tout simple, je ressentais de l’énervement en lui lorsque je voulais manger un repas séparé si de la nourriture animale était présente dans le plat. Meme minimes, cela créée forcément des tensions entre nous. Je pense comme toi, que des principes de vie, des valeurs communes sont indispensables au sein d’un couple. J’ai pendant un bon bout de temps fermé les yeux sur ça en me raccrochant au reste et en me disant que notre couple avait d’autres socles sur lesquels s’appuyer. Finalement, c’était voué à l’échec et j’aurai du m’en rendre compte plus tôt car le végétarisme (et encore plus dans le cas des végétaliens) c’est un véritable mode de vie, et celle ne justifie pas uniquement par la nourriture. Tout y passe: les choix fait au quotidien, nos pensées/idées qui traversent l’esprit, notre façon de voir les choses, le monde… tout ceci y est forcément raccroché.

    • angelique_glamconscious dit :

      Coucou Maïté,
      Merci beaucoup pour ton commentaire !
      C’est exactement ça, à partir du moment où ça touche les valeurs, que tout le quotidien y est raccroché, c’est difficile de passer outre.
      On est sur la même longueur d’ondes… ;-) Ca fait plaisir d’être comprise, c’est rare, je m’en suis rendue compte suite à la publication de cet article.
      En tout cas je te souhaite de trouver quelqu’un qui partagera tes (belles) valeurs !
      Bisous,
      A bientôt

  • Ana dit :

    Un bien bel article, fouillé, réfléchi. Je suis végétarienne (je ne consomme pas de produits laitiers, mais occasionnellement des oeufs) depuis plus de 13 ans. Et je suis en couple avec un omni depuis 7 ans. Je regrette un peu que l’on ne mange pas les mêmes choses, car cela enlève à la convivialité, et cela complique un peu le quotidien, mais sinon je n’ai pas vraiment de problème à stocker de la viande dans notre frigo, et à voir cette viande à notre table. Après, tout est question de sensibilité personnelle. Je peux comprendre que tout le monde n’ait pas la même réaction. :)

    • angelique_glamconscious dit :

      Coucou Ana !
      Merci pour ton commentaire :)
      Je pense qu’il y a la sensibilité mais il y a aussi le point de vue de l’antispécisme et la volonté de voir les animaux libres. A partir du moment où cela devient un mode de vie au global et une manière de penser, on est bien au-delà du partage d’un repas. Je prends l’exemple de la politique car ça parle souvent aux gens : pour moi il serait impensable de me marier avec un partisan du Front National, et je pense que c’est le cas de beaucoup de gens. Je ne fais pas du tout politique, à vrai dire ça ne m’intéresse pas, mais je sais que je ne me retrouverais pas du tout dans les valeurs de la personne et ça me dérangerait profondément.
      A ++

  • Bruno dit :

    Hello,

    Article intéressant, sur un mode de vie pas forcément très connu et encore moins compris.
    Il y a une chose qui me gêne, pour moi ce discours me parait un brin contradictoire et sa crédibilité en souffre.
    J’ai du mal à concevoir comment on peut ne pas « accepter des schémas de pensée basés sur la discrimination et l’hostilité », chercher « l’ouverture et la réception », « l’adaptation à un mode de vie différent du nôtre » et stigmatiser l’individu face à nous de a sorte.

    L’article laisse penser que l’omnivore est forcément en tord, qu’il est en « retard » (le mot est grave mais toi même tu emploies le terme « avancer » en parlant du végétarisme). Les valeurs que tu hisses si haut: l’ouverture d’esprit, la bonne volonté ne devraient elle pas s’appliquer dans les deux sens, sur un pied d’égalité ?

    Je suis un peu brut mais j’écris tout cela avec le plus profond respect, c’est une belle cause pour laquelle se battre.

    • angelique_glamconscious dit :

      Bonjour Bruno,
      Merci pour ton commentaire.
      Tout d’abord je tiens à préciser que la façon de vivre d’autrui m’importe peu à partir du moment où cela n’engendre pas de souffrance et d’injustice. J’ai pour précepte « la liberté des uns commence là où s’arrête celle des autres ». C’est le cas ici puisqu’il ne s’agit pas de choisir si on veut peindre les murs de son salon en rouge ou boire 3 litres de Coca par jour… On parle ici de vies sacrifiées pour le plaisir de l’espèce humaine, à partir de là la notion de respect ne fait plus sens. Du respect pour la pédophilie ? Le viol ? Les génocides ? Tu ne me poserais pas la question car cela va de soi, pourquoi en serait-il différent pour les animaux ?
      Dans ton raisonnement tu rapportes tout du point de vue de l’humain, pourquoi ne pas essayer de regarder d’une autre façon, en se mettant à la place des animaux ?
      Les plus grands hommes de ces derniers siècles prônaient le même discours que moi : Einstein, Voltaire, Newton, Edison, de Vinci, Tolstoi, Montaigne, Rousseau, Lamartine, Hugo, Socrate, Platon, Pythagore… Tous étaient végétariens ou végétaliens et rejetaient le spécisme.
      «Tant que les hommes massacreront les animaux, ils s’entre-tueront. Celui qui sème le meurtre et la douleur ne peut récolter la joie et l’amour.» Pythagore.
      «Qu’y a-t-il de plus repoussant que de se nourrir continuellement de chair de cadavre ?» Voltaire
      «On n’a pas deux cœurs, un pour les animaux et un pour les humains. On a un cœur ou on n’en a pas.» Lamartine
      Je préfère être incomprise de la masse, passer pour une intolérante plutôt que de trahir mes valeurs, celles que chaque humain devrait avoir finalement, celles qui animaient les savants et philosophes cités plus haut.
      Ca peut paraître facile à dire mais je suis quelqu’un d’ouvert d’esprit et crois-moi cela n’a pas été facile de remettre toute ma vie en question, tous les fondements que j’avais intégrés depuis ma naissance. Je me remets perpétuellement en question et j’accepte toutes les critiques et les points de vue à partir du moment où ils sont constructifs et étayés.
      A bientôt !

  • Hugues dit :

    Bonjour.
    Au risque de passer pour un troll, je me permet de vous faire part de quelques interrogations qui me viennent. Je précise, je ne porte pas de jugement ( intrinsèquement ) et c’est uniquement pour ma culture personnelle.
    Il y a encore quelques mois, je n’avais jamais entendu parler de vegan. Aujourd’hui, je le vois un peu partout autour de moi, et dans mes lectures sur internet.
    Pour aller droit au but, la question que je me pose, c’est comment concilier vos convictions et tout ce qui existe dans notre société?
    Simple exemple: ne pas prendre de pinceau avec des poils d’animaux… Mais comment se sont nourris les gens qui ont extrait le pétrole nécessaire, ceux qui l’ont transformé en plastique, les ouvriers qui ont coupé le bois pour faire le manche, ceux qui ont extrait le minerais, l’ont transformé pour faire la virole métallique, ceux qui l’ont assemblé, ceux qui l’ont transporté, ceux qui l’ont mis en rayon, le veneur qui vous répond, la caissière qui vous rend la monnaie, tous ces éléments de la chaîne pour un simple pinceau, ils ne mangent pas de viande? Où s’arrête votre tolérance?
    Merci.

    • angelique_glamconscious dit :

      Bonjour Hugues,
      Tout d’abord merci pour votre commentaire, c’est toujours un plaisir de répondre à ce genre de question et de permettre au véganisme d’être mieux connu. C’est vrai que c’est un mode de vie tout nouveau mais qui se répand (et tant mieux ^^).
      Pour répondre à votre question, le végane fait de son mieux pour concilier sa vie quotidienne, ses contraintes, ce que lui offre la société, et son éthique, à savoir rejeter l’exploitation animale. Tout ce qui est évident (l’alimentation, les loisirs basés sur l’exploitation animale tels que les cirques, les parcs marins, les zoos, les courses de chevaux…) ou encore facilement vérifiable (la composition des produits cosmétiques, des meubles, des vêtements…). Chacun a son niveau de tolérance et fait de son mieux avec ses moyens pour ne pas financer l’exploitation animale ou l’encourager. Par exemple nous essayons de boycotter l’huile de palme car elle génère la destruction de la forêt vierge et la mort de nombreuses espèces d’animaux que les humains ne considèrent pas.
      Le véganisme n’est pas une secte, le but n’est pas de se couper du monde et de ne plus avoir de contact avec les non-véganes ou de les rejeter.
      En bref nous tolérons tout le monde mais nous boycottons l’exploitation animale. La relation amoureuse que j’ai abordée dans mon article est vraiment particulière puisqu’il s’agit de la personne la plus proche de moi et avec qui je suis censée par toutes mes vie. La caissière une fois qu’elle m’a rendu la monnaie n’a aucune influence sur mon quotidien.
      J’espère avoir répondu à votre question de façon claire.
      A bientôt !

  • Mareva dit :

    Bonjour Angélique,
    Tout d’abord merci beaucoup pour cet article très complet et également bien personnel.
    Cela fait 10 jours que j’ai ouvert les yeux et que j’ai fait le choix de devenir végétarienne (quasiment végan, car pour le moment la seule chose qui fait que je ne le suis pas c’est les œufs… que je n’ai pas encore trouvé à remplacer… mais j’y travaille). Cela peut paraitre tard mais mieux vaut tard que jamais pour prendre conscience des choses et modifier son mode de vie non ?
    Bref… tout ça pour dire que depuis mon entourage a beaucoup de mal à comprendre mon choix. Seul ma maman est ouverte car elle est elle même végétarienne depuis 1 an. Mais pour ce qui est des proches et de mon conjoint c’est une autre histoire…
    Nous sommes ensemble depuis 5 ans et il m’a toujours connu mangeant de la viande (même si c’était occasionnel car je n’ai jamais été accro), du coup il pense que cela va me passer. Ce qui n’est pas du tout le cas bien sur. Il dit qu’il comprend ma démarche mais je sens bien que ce n’est pas vraiment le cas. Ton article fait réfléchir. Je ne dis pas que je vais l’envoyer bouler hein ^^ surtout que nous allons nous marier et avons une adorable petite fille de 2 ans! Mais j’espère qu’il va comprendre avec le temps, ouvrir à son tour les yeux, et me rejoindre dans mes idées.
    Je pense qu’il faudra du temps, et lui donner le plus de clés possibles pour qu’il se fasse sa propre idée :)
    En tout cas merci pour tout! Très bonne fin de journée!

    • angelique_glamconscious dit :

      Bonjour Mareva,
      Merci pour ton commentaire et félicitations pour la prise de conscience. Il n’est jamais trop tard ! Bien sûr une fois qu’on l’a eue, on aurait voulu que ça se produise plus tôt mais l’essentiel est d’avoir ouvert les yeux et d’être capable de changer. Bien sûr que non il ne faut pas envoyer bouler ton chéri ;-) Au contraire, le conjoint est quand même LA personne la plus à même de s’interroger sur notre changement et à se remettre en question. L’amour fait souvent qu’on essaye de comprendre l’Autre, son raisonnement, son cheminement et entraîne beaucoup plus de dialogue et d’ouverture d’esprit.
      Je te souhaite une belle route sur le chemin du véganisme en tout cas et beaucoup de bonheur dans ton mariage.
      Bsious

  • Hannao dit :

    Bonjour,

    bonne idée d’article. Je suis d’accord sans être d’accord (ça commence bien).
    Je suis (juste) végétarienne même si je tend à limiter le œufs et les produits laitiers à des achats exceptionnels.
    Mon conjoint est omnivore mais à la maison pas deux plats différents. On (lui ou moi) cuisinons VG à la maison. Et dehors il mange ce qu’il veut (parfois Vg aussi d’ailleurs). Vu q’il emmène souvent sa nourriture au bureau il doit manger VG 90% du temps.

    Donc je dirai oui c’est possible si les valeurs sont partagées car dans mon cas il est bien conscient de ce que c’est et veut limiter sa consommation de produits animaux mais pas arrêter complètement (certains ne supporterai pas cette dernière partie)…
    Perso, je suis déjà fière de lui pour le chemin qu’il a bien voulu prendre avec moi et la partie qu’il a parcouru.

    Après dernièrement il achète du fromage blanc et du maquereau en boite ca me fait un peu grincer des dents. Même si il n’en pas toutes les semaines et que je sais qu’il mange omni dehors, ca me fait un petit pincement au cœur comme si il avait fait un petit pas en arrière en achetant à nouveau de la chair animal.

    Mais bon, on a tous un cheminement différent.

    Voilà pour mon partage.
    Bon week-end.
    Hannao

    • angelique_glamconscious dit :

      Bonjour Hannao (très joli prénom),
      Merci pour ton commentaire. En effet chaque chemin et chaque conception sont différentes, mais comme tu le fais remarquer, c’est déjà l’empathie qui fait que cela peut fonctionner. Commencer à ouvrir les yeux, à s’intéresser à la condition animale, à remettre en question ses habitudes est déjà un grand pas en soi. et peut faire qu’un couple omnivore/végé peut très bien fonctionner Chacun avance à sa vitesse, le tout étant d’avancer ;-)
      A bientôt !

    • marinounette dit :

      Mais c’est une honte d’imposer un menu comme ça… quel manque de respect. Les bras m’en tombent. Encore un exemple de végé/vegan qui veut imposer sa manière de vivre.
      Désolée, ce commentaire ne me concerne pas, mais je suis outrée !!!

  • Sylvain dit :

    Bonjour
    Ma conception de vie est devenue la meme
    Permettez moi de vous demander en mariage si vous n’etes pas en couple bien entendu ;-)
    Sinon on rencontre ou des vegans celib??? ;-)

    • angelique_glamconscious dit :

      Bonjour Sylvain !
      Merci pour ta demande mais je suis déjà prise ahah !
      Pour rencontrer des véganes il faut aller dans les évènements de véganes ! Je suis sure qu’il y a de nombreuses demoiselles dont le coeur est à prendre…
      A bientôt ! ;-)

  • stefanahealth dit :

    Tu aborde ce sujet avec une réflexion très juste qui est presque en tout point la mienne ! C’est un sujet vraiment complexe mais tu as raison, un couple doit partager les mêmes valeurs. Je tiens à te féliciter pour cet article et pour le succès mérité qu’il a eu !
    Stefana

    • angelique_glamconscious dit :

      Merci Stefana pour ton commentaire et tes encouragements qui me vont droit au coeur, sincèrement.
      Belle fin de journée à toi

  • Eve dit :

    C’est en effet un sujet qui soulève beaucoup d’oppositions et de débats, d’après ce que j’ai lu en commentaires !
    Cependant, je comprends tout à fait ton point de vue. Je ne suis pas encore entièrement végane. En transition, dirons-nous, mais, mis à part du miel bio, local si possible, je ne mange plus rien d’animal, et je pense bientôt arrêter le cuir et surtout, surtout, la soie. J’ai encore des objets et des vêtements en soie que je fais le choix de garder (valeur sentimentale/pas les moyens de remplacer ma garde-robe, etc) le temps qu’ils me dureront.
    Bref, tout ça pour te dire que, oui, quand on a une éthique, des valeurs qui transparaissent dans la manière dont on mène sa vie, si elles ne sont pas partagées au moins par son propre compagnon, ça peut être tout à fait problématique et se poser en facteur de dissension dans le couple. L’important, comme tu dis, étant de faire preuve de tolérance, d’amour, et d’ouverture d’esprit…à condition que son chéri en fasse autant !
    Merci pour cette belle réflexion, je m’empresse de visiter le reste de ton blog :-)

  • Funfv dit :

    Je remarque une contradiction: vous prônez un mode de vie équilibré mais votre chien est en surpoids… Vous respectez les animaux à tel point que vous refusez de les faire souffrir par vos choix de nutrition ou autre mais vous faites souffrir votre animal (surpoids) à cause de vos choix. (étant donné que c’est vous qui lui faites ses rations).

    Pouvez-vous m’éclairer sur ce sujet? Comment est-ce possible d’être aussi strict dans son mode de vie et à côté de ça être aussi laxiste sur la nutrition de votre chien chéri?

    Mes sources pour déterminer l’état d’embonpoint de votre chien: je suis étudiant vétérinaire depuis 5 ans à la faculté de médecine vétérinaire de liège en Belgique et mes cours pratiques et théoriques m’ont appris à apprécier l’état général d’un animal que ce soit du point de vue de la posture, comportemental ou simplement anatomique.

    • angelique_glamconscious dit :

      De quel chien me parlez-vous ? Celui que je porte dans mes bras dans cet article ? Il est tout sauf en surpoids, il a tendance à la maigreur. Remettez en question votre formation car vous avez un sérieux souci, soit de vision, soit de compétence, dans tous les cas je n’aimerais pas vous avoir pour vétérinaire.
      Si vous êtes allé vous promener sur mon compte Instagram et faites référence à mon deuxième chien, un sujet donc qui n’a rien à voir avec l’article que vous commentez, oui il est en surpoids. Si vous voulez tout savoir il s’agit d’une chienne maltraitée qui provient d’un refuge que j’ai récupérée dans cet état et si sa silhouette était son seul problème alors tout irait bien. Votre propos est juste grossier, déplacé, condescendant et puant de prétention. M’attaquer sur ce terrain et me demander des justifications est tout sauf une preuve de maturité et d’intelligence.
      Je vous conseille fortement de lire les 4 accords toltèques qui ne pourront que vous faire le plus grand bien dans l’élévation de votre âme puisque l’un d’entre eux se résume à « tu ne feras jamais de suppositions ». Car en effet c’est ce que à quoi se résume votre commentaire qui n’est qu’un ramassis de suffisance basée sur des vérités que vous pensez détenir. Un peu d’humilité ne vous ferait pas de mal.
      Si vous souhaitez en savoir plus sur ces 4 accords n’hésitez pas à vous abonnez à ma newsletter, je publierai bientôt un article pour présenter cet ouvrage et les bienfaits qu’il peut apporter à chacun.

      • Funfv dit :

        Excellente réponse de votre part, bonne répartie!

        Vous venez de m’éclairer sur les erreurs que je ne ferai plus dans ma façon de parler si je suis amené à débattre avec des végétariens, vegan, etc.

        La forme n’y est pas mais la fond y est. j’ai pu remarquer dans mes recherches que de nombreuses personnes avec un mode de vie minoritaire en pourcentage de population comme le votre avaient tendance à extrapoler leur mode d’alimentation à leurs animaux domestiques. Certains y arrivent très bien et d’autres foncent malheureusement dans un mur par faute de renseignement adéquats ou une mise en pratique hasardeuse..

        N’y voyez dans mon dernier commentaire aucune attaque personnelle. Ce n’était pas le but! Juste un investigation purement personnelle et non officielle sur la façon dont les maîtres vegan, végé,etc élèvent leurs animaux dans le but de complémenter ma formation de nutrition et de DAOA. Je n’ai pas eu la réponse que j’espérais avec les programmes de nutrition que vous lui administrez mais comme vous le dites ce n’est pas le sujet de la page. Néanmoins (même hors sujet), je tenais à mettre ce commentaire au vu de la popularité de votre site et votre avis m’intéressais.

        Bonne soirée

        • angelique_glamconscious dit :

          Bonjour,
          En effet la tournure de vos phrases les fait sonner comme des critiques plutôt que des questions fondées sur un réel intérêt. D’autant plus qu’il est courant de croiser des gens qui prennent un malin plaisir à essayer de trouver les failles chez les véganes ou les défenseurs de l’environnement.
          Pour répondre à votre question mes chihuahuas sont nourris avec des croquettes bio Yarrah véganes. J’ajoute à Hélium (celui qui est maigre) de la pâtée bio Yarrah (à base de poulet car je ne trouve pas la végane dans mon magasin bio) pour lui ouvrir l’appétit car il est difficile. J’en mets également un tout petit peu à Crevette pour lui faire prendre un complément alimentaire. A côté de ça ils ont occasionnellement quelques friandises (Fido ou Pedigree Pal). Crevette a déjà maigri du ventre depuis que je l’ai, je pense qu’elle a grossi suite à sa stérilisation effectuée par l’association via laquelle je l’ai adoptée.
          N’hésitez pas si vous avez d’autres questions.
          Bon après-midi

  • ouragan dit :

    Bonjour,

    j’ai beaucoup apprécier votre article. Je me retrouve un peu dedans mais dans une situation un peu différente. En octobre 2015 je suis devenue végétarienne et 2 mois après végétalienne. Je ne me considère pas à 100 % végane car j’ai des chevaux et il peut m’arriver de partir en ballade avec eux même si je suis pas monté sur leurs dos depuis plus de 7 mois et j’aime le beau spectacle équestre enfin bref… j’y reviendrais.
    Mon conjoint comprend ma démarche mais pour lui ce sont mes convictions… Il était évident qu’au niveau des courses je ne toucherais plus à un animal mort. En cuisine chacun fait sa petite popotte mais je supporte mal le fait de voir et sentir cette chaire. Je faisais des petites réflexions sur son assiette ou lorsque je vois des choses déplaisante à la télé et après c’était l’engueulade…

    Du coup je suis obligé de me taire pour éviter les conflits mais je n’en pense pas moins.

    Ce que je ne comprends pas c’est qu’il aime les animaux, nous avons 3 chats, 3 chevaux, 4 poules, 1 coq, 1 lapin de 6kg qui vit avec nous en liberté dans la maison, 1 cochon vietnamien… chez nous.

    Dans sa tête le cheminement ne se fait pas, genre il mange des saucisses ou côte de « porc » alors que nous avons un cochon. Je lui dit ça ne te dérange pas de manger les cousins de Pomme (notre cochon). La réponse « c’est pas pareil… »
    Il mange du poulet alors que les poules courent dans le jardin etc…

    Bref ça me rends dingue et je dois tout garder pour moi, c’est lourd à porter.

    Au niveau des chevaux je n’ai même plus vraiment envie de monter sur leur dos. L’autre jour il me dit « les beaux jours arrivent nous allons pouvoir remonter les dadas et partir en ballade » Alors je détourne un peu le truc en disant oui mais je préfère faire des trucs à pieds avec eux car la relation est différentes etc… Mais bon déjà qu’il ne comprend pas pour la viande alors…

  • marinounette dit :

    Pardon d’avance, mon commentaire risque de paraître un peu brutal, ce n’est pas contre toi (je ne te connais pas), mais contre l’esprit de cet article (je pense que tu es loin d’être la seule vegane à réagir comme ça). Ne le prends pas mal.

    Donc en gros, si tu vivais avec un omnivore, tu le ferais ch… parce que tu ne voudrais pas de viande dans ton frigo ?
    Après, pour les réactions que tu cites (râler ou se moquer quand la personne végane demande en quoi sont faits les poils du pinceau ou avec quoi est faite la vinaigrette), je peux les comprendre. Si je devais sortir en permanence avec quelqu’un qui va chipoter sur tout et sur rien, ça finirait par me casser les pieds et je lui dirais d’aller dans des magasins ou restaus spécialisés. Des courses censées durer 30 minutes dureraient des heures et des heures… Si on doit chipoter sur tout, on n’a jamais fini !

    En ce qui me concerne, je suis omnivore (ça je pense que tu l’avais deviné lol), vivre avec un vegan ne me gênerait pas si le vegan en question ne m’emmerderait pas sur mon mode de vie et mon alimentation. Que l’on soit omnivore ou vegan, on n’a pas de leçon à recevoir, on vit comme on l’entend. Quitte à faire nos courses séparées pour que le moins casse-bonbons ne perde pas sa journée au magasin à demander en quoi est fait le poil de cul sur lequel il vient de marcher :P
    Même si je trouverais certaines attitudes très relou, je n’irai pas faire chier le vegan en lui demandant de changer d’attitude ou en lui imposant de manger de la viande. Je pense que j’éviterais les situations relous (courses à 2, on ferait un repas omnivore et un repas vegan, pour les vêtements chacun se fait son shopping, et bien entendu interdiction de convaincre l’autre d’adhérer à son mode de vie – dans les 2 sens).

    Parce qu’après tout, ce que je reproche à la plupart des vegans, c’est d’agir de manière sectaire fanatique en voulant rallier le plus de monde possible à sa cause. Sur la toile, j’ai vu des vegans bien pire que les témoins de Jéhovah (pourtant ils sont bien gratinés aussi eux): donneurs de leçon, se disant ouverts à tout mais en fait d’une fermeture d’esprit monumentale à ne pas accepter que l’on puisse penser différemment d’eux…
    Les omnivores, on se moque beaucoup certes, mais on ne va pas emmerder les gens pour leur dire ce qu’ils ont à faire ;)

  • Shinin dit :

    Bonjour; j’ai aimé ce que tu as écrit mais en même temps ça m’a fais mal parce que j’ai réalisé que si mon compagnon continue à manger de la viande et du poisson (je suis juste végétarienne pour l’instant) je finirais par craquer et peu être en venir à le quitter; actuellement c’est déjà vraiment douloureux pour moi et ça l’est de plus en plus. Le plus dure à supporter c’est qu’il est au courant de toute cette maltraitance animal mais fait comme si ne rien n’était; il ne souhaite même pas consommer de viande bio (même pour la bio je suis contre mais se serait une première étape de franchie pour lui) et réduire ça consommation en n’en mangeant plus dans notre foyer mais en continuant d’en manger à l’extérieur quand on n’est pas tout les deux; enfin bref c’est une cata…
    Un jours il m’a dit que les végétaux aussi souffraient et que si on suivait mon raisonnement; c’est mal d’en manger parce que ça voudrait dire qu’on considère que les végétaux sont inférieur aux animaux et pourtant les végétaux sont aussi des êtres vivants.
    Aurait tu des arguments à me donner pour contrer les siens? ça pourrait vraiment m’aider j’en ai bien besoin

    • angelique_glamconscious dit :

      Coucou,
      Merci pour ton passage par ici et ton commentaire.
      Tu sais, ne t’inquiète pas pour ton compagnon, tu trouveras le chemin à suivre. Soit vous resterez unis grâce à un compromis, une évolution de sa part dans sa considération pour les animaux non-humains, soit vous vous détacherez l’un de l’autre, seul l’avenir vous le dira. Le tout étant que vous soyez heureux et épanouis tous les deux. Pour l’instant tu peux essayer de le sensibiliser à la cause animale, en choisissant le support le plus adapté pour lui : lecture d’articles, vidéos choc, livres, émissions, témoignages… Tu peux entrer par l’axe santé ou encore écologie si l’éthique animale glisse sur lui.
      Pour en revenir à ta question concernant les végétaux, nous n’estimons pas que les animaux sont supérieurs aux végétaux… Nous sommes différents, mais il n’y a pas de classification à faire. C’est le problème de l’homme de vouloir tout hiérarchiser. Chaque espèce est importante dans notre écosystème, pour continuer d’exister nous avons besoin des arbres, du plancton, des abeilles… On ne peut pas dire que la baleine est inférieure au cheval par exemple, ou l’inverse, la comparaison n’est pas pertinente.
      Manger des végétaux c’est l’ordre normal des choses, comme le lion qui mange la gazelle. Par contre manger de la viande pour l’homme n’est pas naturel, ce n’est pas dans l’ordre des choses, même s’il n’en meurt pas dans le cas où il en mange, son alimentation physiologique se base sur les végétaux.
      S’il te parle de la sensibilité des végétaux, tu peux lui dire que la différence est que les animaux sont sentients, c’est-à-dire qu’ils ressentent des émotions. Le contre-argument généralement avancé est que les végétaux réagissent à des stimuli. Certes c’est vrai mais cela ne prouve pas la sentience des végétaux. Si les animaux, humains et non humains, sont sensibles, c’est pour rester en vie. La douleur, la peur, le tristesse, entraînent des mécanismes de fuite, de survie, des réactions qui poussent à l’action. La nature est bien faite, les plantes sont enracinées et ne peuvent pas fuir, elles n’ont pas de système nerveux ressentant la douleur mais répondent à des stimuli qui génèrent des mécanismes de défense qui leur sont propres.
      Les animaux, pour la plupart, ont conscience d’eux-mêmes. Tous expriment la joie, la peur, la tristesse, la contrariété, l’anxiété… Personne ne peut nier ça, donc à partir du moment où nous avons la certitude de leurs sentiments, pourquoi justifier notre cruauté en attribuant aux végétaux des sentiments qu’ils n’ont pas… cela n’a pas de sens. Et tu peux dire à ton copain que si vraiment il se sent concerné par le sort des végétaux et leur souffrance alors qu’il devienne végétalien car la quantité de végétaux mangée par les animaux d’élevage pour le fournir en produits animaux est bien supérieure à celle dont il aurait besoin s’il ne se nourrissait que d’alimentation végétale.
      Voilà, j’espère que ça pourra t’aider.
      N’hésite pas à me renvoyer un mail si besoin.
      A+

      • Shinin dit :

        Merci pour ta réponse si bien formulée et tout tes conseils :)

        • Hildegarde dit :

          Bonsoir,

          Je lis tous ces commentaires avec beaucoup d’intérêt car le végétarisme / veganisme souffrent bien souvent d’un regard trop réducteur et négatif et méritent d’être mis en lumière.
          En bonne omnivore (j’ai un peu honte, du coup ^^), j’ai pu me rendre compte de l’incohérence de ma démarche : manger de la viande, mais avoir les larmes aux yeux en voyant la photo d’un pauvre chien auquel on avait coupé les oreilles, par exemple… c’est contradictoire et j’accepte donc tout à fait les arguments des végétariens / vegan (3615 MAVIE, off !)
          Cependant, quelque chose m’a un peu choquée dans ce commentaire : quand on parle d’arguments pour « contrer » son conjoint. Bien qu’il soit important que l’autre comprenne un minimum nos valeurs, il est dommage d’en arriver à de telles extrémités d’opposition, comme si c’était une guerre à gagner absolument (le combat est noble, je l’admets), un adversaire à soumettre ou à terrasser :-(

  • Epelly Sarah dit :

    Coucou!! Je suis totalement d’accord avev ton arricle. Je réfléchissais justement à la question ces temps et je suis arrivée à la même conclusion que toi. Je suis personnellement végétarienne depuis un an et demi environ et je me tourne vers le veganisme mais vivant encore chez mes parents (j ai 16 ans haha) c est plutôt compliqués car ils sont fermés d esprit par apport à ça… Du coup des que je peux je mange vegan. Je suis en couple avec mon copain depuis 2 ans donc il a aussi vu mon « changement » haha, et il était omnivore avant. Mais il y a quelques jours, on a eu une longue discussion et on a tous les 2 décidés de devenir végan en même temps :) lui est aussi depuis longtemps sensible à la cause animal mais il a eu le declic y a seulement quelques temps et est devenu vege. Et on s est renseignés ensembles sur le sujet des veganisme et on a tous deux envie de se lancer dedans, en plus ça nous motive de commencer ensembles ! Du coup voilà, je vais le devenir et l expliquer calmement à mes parents en esperant que ça passe haha. De toute façon, j aime bien cuisiner donc au pire je m arrangerai pour ne pas « deranger » avec mon mode de vie.
    Je pense aussi que ai mon copain n avait pas été sensible à tout ça, ça m aurait vraiment rendu triste. Comme tu l as bien expliqué, un couple doit partager des valeurs et l exemple du racisme est excellent, je le dis souvent aussi haha. Donc bref, je pense aussi que je pourrais pas être en couple avec quelqu’un insensible et fermé d esprit :) merci pour ton artiste, ça fait plaisir de voir que d autres pensent comme moi! Notamment pour les enfants, quand j y reflechis (j y suis pas du tout encore mais bon) je sais que je veux les elever vegan. Et les gens me traitent d extremise et disent que j impose mon choix à mes futurs gosses et ça me souuule ! Je trouve simplement qu’un parent transmet des valeurs à ses enfants… Et les cliches avec les carences m agacent aussi!!
    Et les commentaires de certaines personnes sont assez cons haha, je trouve ton article genial et c est révoltant comment les gens peuvent mal interprêter et dire que tu es fermee d esprit alors que pas du tout. En tout cas merci pour cet article, ça me motive encore plus à devenir vegan ! :D
    Bisous !!

  • Oiseau-de-Pluie dit :

    Je suis d’accord avec toi. Mais comment faire avec les autres personnes de notre entourage (parents, frères et soeurs etc) ?

    Personnellement, j’ai beau essayer de les sensibiliser, ils en ont rien à foutre et trouvent toujours des excuses bidons du style « les légumes souffrent aussi », « les animaux se mangent entre eux », « tu ne me feras jamais changer d’avis de toute façon ». Ils sont tous obtus et incroyablement fermés d’esprit.
    Je les aime, mais en même temps, je me dis qu’ils n’ont aucune empathie et je ne comprends pas comment on peut se foutre à ce point de la souffrance d’autrui… et ça devient invivable.
    Déjà, de base je suis en dépression car j’ai une vie assez difficile, alors en rajoutant ça, c’est encore pire…

    Ce soir-même, ma mère a proposé une soupe végétalienne à mon père qu’il a catégoriquement refusé en accusant ma mère de vouloir l’empoisonner ! J’hallucine !
    Il souffre de diabète, de cholestérol, de surpoids, est en incapacité de marcher, il doit impérativement faire cesser son taux de diabète et maigrir s’il veut se faire opérer afin de pouvoir marcher à nouveau. Il hurle car on doit le piquer deux fois par jour pour observer son taux de diabète.
    Mais quand je vois ça, je me dis qu’il le cherche, puisqu’il estime que les aliments très bons pour la santé (et les animaux et la planète) sont du « poison » !

    Eh bien, alors, je vais être méchante, mais tant pis pour lui s’il ne peut pas marcher, il le cherche et s’empoisonne lui-même en bouffant des cadavres…
    Et j’ai de plus en plus de mal à avoir de la compassion pour lui alors que lui n’en a aucune pour les animaux…

    Je crois que ce monde de psychopathes n’est pas fait pour moi. Je pense réellement que nous vivons dans un monde de psychopathes…
    Je ne veux pas dire par là que tous les omnivores sont des psychopathes : comme tu le dis toi-même, il y en a qui n’ont pas conscience de l’horreur à laquelle ils participent, c’est surtout de l’inconscience.
    Mais il y en a d’autres qui en ont vraiment rien à foutre… Et la définition du mot « psychopathe » est bien d’être insensible face à la souffrance d’autrui, non ?

    Le plus incohérent dans ce monde, c’est que si une vidéo de chat maltraité circule sur Internet, tout le monde va hurler au scandale. Il y aura presque 700 commentaires qui diront : « mais quel connard, qu’il crève ! Comment peut-on faire du mal à un animal ! Pourriture ! »
    Et pourtant, la plupart de ces gens mangent du foie gras, des côtelettes d’agneau etc. Ils hurlent quand un chat est maltraité et se foutent totalement qu’on tranche la gorge à des veaux, qu’on broie des poussins vivants, qu’on castre des porcelets à vif, qu’on asphyxie des poissons etc…
    Et puis, personne n’a l’idée de comparer la souffrance d’un chat maltraité à celle d’une tomate, alors que lorsqu’il s’agit d’un agneau, ben la tomate elle souffre aussi LOL

    Alors, la logique ?…

    Les gens nous accusent de prosélytisme, mais il s’agit simplement d’informations, de sensibilisation. Il s’agit juste de la vérité. Ils nous accusent de prosélytisme, car ils n’acceptent pas d’être mis face à une réalité qui les dérange…
    Ils ne veulent pas voir qu’ils participent à une horreur pareille, donc ils préfèrent se voiler la face car cela leur renvoie une mauvaise image d’eux-mêmes.
    Si cela ne leur renvoyait pas de mauvaise image, ils ne seraient tout simplement pas d’accord avec nous, mais sans se sentir agressés.
    S’ils se sentent agressés, c’est bien qu’ils se reprochent quelque chose, même inconsciemment…

    Personnellement, je dis souvent que je n’essaie pas de donner mauvaise conscience aux gens, mais d’essayer de réveiller la bonne qui sommeille en eux…

  • Junex11th dit :

    Bonjour Angélique,
    Je suis moi même végétarienne, je ne suis pas encore végétalienne, ni végan. Cela viendra peut-être avec le temps.
    Juste, tu dis que ton compagnon doit respecter ce que tu dis, qu’il doit faire preuve d’ouverture d’esprit. Mais toi en étant aussi directe et fermée, tu n’acceptes pas la vision des autres.
    C’est contradictoire non ?
    Tu dis que ce qui t’a convaincue dans le véganisme c’est l’humilité et de ne pas se sentir supérieur aux autres. C’est ce que tu fais un petit peu en n’autorisant pas par exemple l’omnivore chez toi. C’est aussi une preuve d’égoïsme et de fermeture d’esprit, même s’il s’agit d’un sujet grave j’en suis d’accord. Mais chacun peut-être libre de ce qu’il fait, personne n’a a imposer sa vision à d’autres personnes. Donc tout ce que tu peux reprocher à un omnivore tu le fais toi mais dans un autre sens.
    Hormis ça, très bel article

    • angelique_glamconscious dit :

      Hello !
      Merci pour ton commentaire. Une simple question, à laquelle j’espère tu répondras : si je refuse de partager ma vie avec un pédophile ou un antisémite, je suis égoïste et fermé d’esprit avec ton raisonnement, c’est bien cela ?

  • Anna. dit :

    bonjour, le conjoint doit faire preuve d’ouverture d’esprit, et de valeurs qui ne sont en fait que les vôtres. Votre mode de vie change, c’est une chose. L’autre devrait s’adapter ? Que faire d’un couple d’athées où l’un.e des deux devient tout à coup croyant.e et demande à l’autre d’aller à la messe ? Je n’ai pas lu beaucoup d’ouverture d’esprit dans votre article, mais plutôt un égocentrisme narcissique où on lit « moi je fais le bien », ou « moi je suis mieux parce … (nombreux arguments certes justes mais qui ne parlent pas des besoins de l’autre) », ou peut-être une ou deux photos de vous où vous vous trouvez belle. L’humilité n’a pas sa place et vous agissez pour votre bonne conscience plus que pour les animaux. De plus, vous récoltez les commentaires, les admirations pour nourrir votre narcissisme, en étant convaincue d’avoir raison (tous les idéologues sont convaincus d’avoir raison). C’est dommage parce que je suis d’accord sur le fond avec toutes vos idées, mais je n’ai ni le verbe, ni le physique, ni l’article qui vont bien pour plaire à la masse du public dont je ne fais pas partie. Quoi que. Cordialement

    • angelique_glamconscious dit :

      Vous n’avez absolument pas saisi l’essence de cet article, c’est fort dommage.
      Je ne vois pas le rapport avec la religion, mais bref, passons.
      Vous êtes dans le jugement et le mépris, vous êtes-vous relue ? Avez-vous respiré un coup avant de taper votre commentaire ?
      Pour me tacler sur mon physique et mon prétendu narcissisme c’est que vous êtes bien à court d’argument, on voit la profondeur du raisonnement. Et l’aigreur, surtout, oui l’aigreur qui transpire de vos propos.
      J’ai de la peine pour vous.
      Bonne journée tout de même.
      Sans rancune. Passez une merveilleuse journée, douce et légère.

  • Anna. dit :

    bonjour, l’essence de l’article ? Vous y décrivez une démarche de vie végane et la difficulté de vous adapter à un omnivore qui le resterait (notez que ce serait son choix) ! Quant à la religion, je fais un rapprochement parce que la démarche de la foi présente des similitudes avec la démarche végane. Ce n’est pas juste « ne pas consommer de produits etc etc » ou « aller à la messe du 11h à 12h le dimanche etc etc », mais une philosophie de vie et un ensemble de règles auxquelles on se contraint parce qu’elles font sens et qu’elles s’unissent entre elles. Pour le narcissisme ? Le mot est peut-être mal choisi il est vrai, mais je lis dans vos lignes l’expression de vos valeurs et vos besoins concernant votre moitié. Et vous, quels besoin de votre moitié satisfaites-vous ? Je retourne sur la planète du Petit Prince parce que j’ai un réverbère à éteindre. J’aime contempler les étoiles la nuit, allongée quelque part sur le dos rond de la planète.

    • angelique_glamconscious dit :

      J’aurais autant de difficultés à vivre avec un omnivore qu’avec un raciste, un misogyne ou un homophobe. L’ouverture de conscience est un prérequis sur lequel je n’ai pas envie de transiger. Et heureusement, comme la nature est bien faite et que la loi de l’attraction fonctionne à la perfection, j’attire à moi des personnes réceptives qui, si elles n’ont pas mon point de vue, font preuve d’une grande ouverture d’esprit et n’ont généralement pas peur du « se changer pour changer le monde », qui à faire tâche dans cette société qui nous impose façons de penser et de se comporter.
      Je vous invite à lire le témoignage de mon compagnon, à qui j’ai donné la parole sur ce blog, afin notamment de répondre aux jugements et raccourcis du tonneau des vôtres : http://glamconscious.fr/veganisme-compatible-monde-professionnel/
      Douce soirée

  • Anna. dit :

    Bonjour Angélique, quelques temps de réflexions, de rencontres de mon côté et de boulot. Comparer un omnivore à un raciste ou un misogyne ? L’ouverture de conscience. Encore une fois, votre prétendue ouverture d’esprit ne tolère rien concernant le mode de vie omnivore. Et la loi de l’attraction est bien dans l’air du temps, développement personnel, pensée positive et tous les concepts mous qui y sont rattachés. Vous souhaitez vous sentir en adéquations avec vos valeurs, vos besoin et votre éthique (qui se trouve être très bonne d’ailleurs), mais c’est peut-être malheureusement pour ce bien être tout personnel que vous militez, de façon individualiste. Epargner la souffrance des animaux, ce n’est pas dire « Oh, je ne supporte pas la vue d’un barbecue » et prendre un air scandalisé. Si vous vous en détournez, c’est comme casser le thermomètre et la machine industrielle tourne toujours. Le barbecue sera tout de même allumé, mais sans vous. Les véganes restent souvent entre eux et c’est bien dommage, mais plus confortable. J’ai déjà proposé dans la boite à idées de mon entreprise sur l’écologie de proposer des alternatives à l’affreux viande ou poisson 5 jours /5 dans la semaine. Ainsi peut-être que pour 900 repas, quelque chose changera. J’ai la foi pour cela. Et je n’hésite pas non plus à parler de votre blog (ainsi que de la réponse de votre compagnon) à des omnivores convaincu.e.s, ou plutôt ignorant.e.s en fait. A chacun d’y passer une seconde, une minute ou une vie. Je préfère interroger les certitudes plutôt que militer pour des principes qui seront jugés extrémistes. Bien cordialement

    • Dupont dit :

      Dommage que l’ouverture d’esprit ne soit pas dans les 2 sens.
      Il faut aussi laisser un choix de vie aux autres .
      Soyez tolérante vous aussi !

  • Lulu dit :

    Bonjour,
    Je suis en couple depuis 7 ans et je suis devenue végétarienne il y a environ 3 ans.
    Mon compagnon sait autant de chose que moi (si ce n’est plus) sur le sujet mais ferme les yeux et n’éprouve aucune compassion, sensibilité envers les animaux. Il s’en fiche. Pour lui, sa vie sociale et le plaisir gustatif passent avant tout.
    Pourtant, il a accepté mon mode de vie et à même réduit sa consommation de viande, pour me faire plaisir (uniquement). Cependant, il m’a bien fait comprendre qu’il ne changera jamais.
    J’ai besoin de vos lumières car je commence à avoir de gros doute sur notre avenir (dont le fait d’avoir des enfants ).

    • angelique_glamconscious dit :

      Bonjour Lulu,
      C’est délicat de répondre à ton message, car personne ne peut savoir mieux que toi comment vivre ton histoire d’amour. Si tu lis les commentaires sous cet article, tu verras que de nombreuses personnes sont végétariennes, végétaliennes ou véganes et partagent pourtant la vie d’un omnivore. Il n’y a pas de règle à ce sujet, que des chemins personnels.
      Toujours est-il que si tu te poses la question, c’est que quelque chose te gêne. A toi de te sonder, pour savoir ce que tu veux vraiment. Est-ce que l’amour que vous avez l’un pour l’autre dépasse toutes les convictions qui peuvent vous opposer ? Est-ce que tu es prête à patienter pour qu’il suive une évolution, à son rythme, vers une ouverture de conscience (qui n’arrivera peut-être jamais) ?
      Le mieux est d’en parler avec lui, de comprendre son raisonnement, de lui expliquer le tien, il y aura forcément quelque chose qui en ressortira et qui pourra t’aiguiller.
      J’ai envie de te dire : fais confiance à ton intuition, elle ne se trompe jamais.
      Belle journée et à bientôt !

  • Arnaud dit :

    Je viens de lire tous les commentaires pro veganes et omnivores et j’y vois une dichotomie inquiétante. Je suis un mec omnivore sans aucune intention de changer son mode alimentaire et j’ai l’impression que tous les mecs décrits dans ce blogs sont l’affreux jojos ignorants de la cause animale et vivant avec une conjointe vegane ou en passe de l’être qui souffre de leur comportement alimentaire. J’ai l’impression que les mecs et les nanas ont du mal à s’entendre. Perso je suis gay et si mon mec omnivore voulait entrer en religion vegane, ce serait un motif de rupture définitive, car c’est pour moi l’appartenance à une secte et à toutes ses dérives que je condamne le plus énergiquement possible.

  • Julie lit au lit dit :

    J’ai déjà été végétarienne en couple avec un omni, et je ne pense pas que je pourrais le faire à nouveau, du moins pas avec un omni comme lui. Dans sa conception de la vie, un repas n’est complet que s’il contient de la viande. Nous mangions chacun nos propres repas. C’était lourd, mais je le tolérais. Maintenant que je suis devenue plus affirmée, ça ne m’intéresse plus de partager mon quotidien avec quelqu’un qui mange autant de viande.

    Je suis moi-même en transition vers le végétalisme et je comprends que d’autres gens sont aussi en transition. Mais pour ce qui est de quelqu’un qui base son alimentation sur la viande, non merci!

  • David dit :

    Salut Angélique,
    Ce qui vous écrivez est normal, je ne comprends pas les commentaires qui vous discrédites. Vous faites vos choix, il est normal de vouloir vivre avec une personne qui partage ceux-ci. Choisir votre alimentation est Votre choix. Choisir votre compagnon est Votre choix. Ces décisions ne regardent que vous et personne n’a à interférer à ce niveau là.
    Cordialement

  • Artemis dit :

    Pour une personne qui se dit bienveillante, vous manquez de tolérance envers les omnivores. J’ai l’impression que les vegétarien et vegetalien aiment bien donner des leçons aux autres

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