Deux ans sans achats : le bilan de mon objectif zéro shopping

Objectif zéro shopping : mettre un frein aux achats impulsifs motivés par un bon de réduction, les soldes, la mode ou encore le coup de cœur du moment qui fait frémir Instagram. Concrètement, comment s’y prendre ? Est-ce réalisable ? Epanouissant ou bien frustrant ? Retour sur deux années passées loin des magasins. Je fais le bilan de mon mode de vie slow consommation.

Il y a un peu plus de deux ans maintenant, en août 2014, j’ai décidé d’arrêter de consommer sans réfléchir. Mon souhait : mettre un frein aux achats impulsifs motivés par un bon de réduction, les soldes, la mode ou encore le coup de cœur du moment qui fait frémir Instagram. C’est ainsi que je me suis fixé l’objectif zéro shopping.

Ouvre-moi tes placards, je te dirai qui tu es

Le déclic est venu avec Bea Johnson et son mode de vie épuré sans déchet et sans superflu. A force de rêver devant ses placards minimalistes, j’ai pris conscience de l’accumulation des centaines de choses qui se trouvaient dans les miens.

Je n’avais pourtant pas l’impression d’acheter déraisonnablement et comparée à certaines copines ou aux blogueuses mode, j’étais une petite joueuse. Malgré cela, avec une petite commande en ligne par-ci, du lèche-vitrine à la pause déjeuner par-là, les soldes deux fois par an et les régulières recherches de pièces d’occasion sur Ebay, le bilan était sans appel : un dressing plein à craquer !

Je n’ai pas échappé au cliché de la shopping addict : certains de mes vêtements avaient encore leurs étiquettes, quand d’autres n’avaient été portés qu’une seule fois.

Le constat s’est alors imposé comme une évidence culpabilisante : je possédais bien plus que nécessaire.

Objectif zéro shopping : mettre un frein aux achats impulsifs motivés par un bon de réduction, les soldes, la mode ou encore le coup de cœur du moment qui fait frémir Instagram. Concrètement, comment s’y prendre ? Est-ce réalisable ? Epanouissant ou bien frustrant ? Retour sur deux années passées loin des magasins. Je fais le bilan de mon mode de vie slow consommation.

Je me suis sentie mal, envahie d’une culpabilité et d’une honte face à cette superficialité qui se personnifiait dans mes placards. Pourquoi avoir acheté tout ça ? Dans quel but ? J’ai eu envie de tout rapporter aux magasins. On sait que ce n’est pas possible, alors que faire de cette abondance ?

Impossible pour moi de jeter ou de donner, j’ai une grande tendance au sentimentalisme et à la conservation. Le « On ne sait jamais, ça peut servir un jour » étant mon crédo, je me suis dit qu’avant d’être capable de faire le grand vide pour obtenir une maison minimaliste, j’allais déjà mettre une barrière à l’entrée.

C’est ainsi qu’après les soldes d’été, j’ai passé un accord avec moi-même : terminé le shopping, j’utiliserai et userai ce que j’ai, jusqu’à manquer de quelque chose.

Les articles visés en priorité par cette règle : les vêtements, les chaussures, les sacs, les accessoires (bijoux, ceintures, chapeaux, écharpes et foulards…), le maquillage et les cosmétiques.

Décision… Action !

1. Pour mettre mon plan à exécution, j’ai déserté les magasins en ligne et réels et je me suis désabonnée des newsletters. Ce fut radical ! Mes samedis et mes pauses déjeuners sont dorénavant occupées avec des activités plus ressourçantes comme des balades, du yoga, de la cuisine végane, de la photo, de la lecture, de la cueillette de fruits et légumes…

2. J’ai rangé mes armoires, histoire de savoir avec quoi j’allais composer pour les années (décennies ?) à venir. J’ai fait du tri et j’ai redécouvert des pièces que j’avais oubliées ou que je pensais ne plus aimer. Depuis, ma créativité a quartier libre pour faire de nouvelles associations avec tout ce que je possède.

3. Lorsque je souhaite acheter quelque chose, le plus souvent je commande en ligne et je mets plusieurs semaines à valider le panier… quand je ne décide pas tout simplement de l’annuler.

4. Je ne fais plus les soldes, je n’utilise plus les codes promo, je ne cède plus aux promotions. J’achète uniquement ce dont j’ai besoin, quand j’en ai besoin.

Objectif zéro shopping : mettre un frein aux achats impulsifs motivés par un bon de réduction, les soldes, la mode ou encore le coup de cœur du moment qui fait frémir Instagram. Concrètement, comment s’y prendre ? Est-ce réalisable ? Epanouissant ou bien frustrant ? Retour sur deux années passées loin des magasins. Je fais le bilan de mon mode de vie slow consommation.

Concrètement, objectif zéro shopping atteint ou pas ?

Je n’ai pas appliqué un « zéro shopping » strict mais mes achats ont été réfléchis et leur nombre a été très raisonnable comparé aux années précédentes.

Ce que j’ai acheté en deux ans tient pratiquement sur les doigts de mes mains et de mes pieds :) Je suis d’autant plus fière que je considère ces achats comme des investissements, ce sont les basiques que je souhaite dans le dressing minimaliste auquel j’aspire. J’en profite pour me tourner vers des marques éthiques et locales quand cela est possible. Vous avez d’ailleurs vu la plupart de ces pièces dans des articles du blog ou sur mon Instagram.

La liste de mes achats de ces deux dernières années aurait pu être bien plus courte si je n’étais pas devenue végane : j’ai voulu remplacer certains accessoires en cuir et laine par une version sans cruauté. Par contre, ce qui est gratifiant c’est que mon détachement face à l’acte d’achat s’est tout naturellement propagé dans toutes les sphères de ma vie. J’ai déserté tous les magasins, dépenser de l’argent pour posséder des choses ne m’intéressant plus. A une exception près : les livres, mais je me contiens et j’essaie de les acheter d’occasion. Et puis bien sûr il a l’alimentation, végétale, bio, de qualité, qui est ma priorité absolue. Quoi de plus normal finalement ? J’ai simplement remis l’église au milieu du village :)

Frustration ou satisfaction ?

Cela peut paraître surprenant mais j’ai très vite désappris à aimer acheter. J’ai maintenant beaucoup de mal à dégager du temps pour faire du shopping. Me rendre dans un magasin me met mal à l’aise, comme si je n’étais plus à ma place. Je ne veux plus être associée à la fast consommation.

J’ai l’impression d’avoir acquis la méthode pour acheter en pleine conscience. Je réfléchis à chaque chose que j’achète et à la place que cela va prendre chez moi, au milieu de tout ce que j’ai déjà. J’apprécie bien plus les quelques pièces que je m’offre car elles viennent s’inscrire dans un tout.

Mes relevés de compte ont fondu ! Et ça c’est juste formidable. Mon abstinence de shopping me fait économiser de l’argent et du temps dont je profite pour faire des activités et vivre des expériences avec les gens que j’aime. Les sorties et les voyages me constituent une collection de souvenirs qui ne prennent aucune place dans mes tiroirs mais que j’ai toujours sur moi.

Un seul regret

Ne pas avoir pris cette résolution plus tôt !

 

♡ Besoin de conseils pour moins consommer ? Allez lire cet article que j’ai rédigé l’année dernière : 5 idées pour moins consommer.

 

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Objectif zéro shopping : mettre un frein aux achats impulsifs motivés par un bon de réduction, les soldes, la mode ou encore le coup de cœur du moment qui fait frémir Instagram. Concrètement, comment s’y prendre ? Est-ce réalisable ? Epanouissant ou bien frustrant ? Retour sur deux années passées loin des magasins. Je fais le bilan de mon mode de vie slow consommation.

Merci à Maman pour les photos.

 

feuilles

L’objectif zéro shopping, c’est pour vous ou pas du tout ?

Avez-vous déjà remis en question votre consommation ?

27 Commentaires

  • Pareil que toi au niveau des vêtements, je ne prend plus du tout de plaisir à aller faire les magasins encore pire les grands magasins h&m, zara tout ça mon dieu trop de monde, trop de choses. Même en ligne je me dis oui il est beau ce pull mais j’en ai déjà une pile alors pourquoi ? C’est juste devenu normal et je n’en souffre pas du tout :)
    Bonne journée ♥
    Marion

  • Vanessa dit :

    Merci pour cet article!
    Je suis blogueuse mode, shoppingaddict et je viens tout juste d’acheter la maison de mes rêves, ce qui plombe considérablement mon budget.
    Cela fait 2 mois que j’ai commencé ma diète de shopping et j’avoue que c’est encore très difficile.
    J’admire ton engagement et je vais essayer, enfin non, je vais, je n’ai plus le choix, essayer de faire de même!
    A bientôt,
    Vanessa

  • Juliette dit :

    Ton article est très inspirant/ J’essaye aussi de limiter mes achats, mais mes armoires ne débordent pas, et je porte tous mes vêtements, donc je ne me prend pas la tête plus que ça!
    Bisous!

  • Cyrielle dit :

    Il est super inspirant ton article ! Je n’ai pas encore eu le déclic mais, comme toi, je commence à ressentir le besoin d’acheter mieux et moins… La plupart de mes achats sont faits sur un coup de tête, ou une envie soudaine (les réseaux sociaux ne m’aident pas !). Mais je ne désespère pas et j’ai comme objectif pour la fin de l’année de désencombrer ma maison, j’espère que ça me permettra de voir les choses en face et de me rendre compte que je n’ai pas besoin de toutes ces choses…

  • margot dit :

    super ton article on va dire que je suis dépensière et économe a la fois lol contradiction vivant chez mes ma mére car mes parents on divorcer en cour de divorce depuis janvier 2014 je vie avec elle depuis novembre 2014 et elle me donner la pensions j’achete que les affaires que j’ai besoins vu que j’ai pris du poids suite a mon pb de sante faut que je m’ne racheté souvent mais la me suis calmer sur les achats inutile j’en ai jamais vraiment fait d’achat inutile on va dire alors sa va surtout au niveau des fringues

  • Joli article et bravo pour tes belles résolutions.
    J’ai pris les mêmes que toi, mais il y a quelques mois seulement. Je n’ai jamais été une très grande consommatrice, mais j’achetais quand même trop à mon goût… J’ai fait un tri radical dans mon dressing (en mettant mon sentimentalisme de côté) et depuis, je n’achète pratiquement plus rien. Et si je « craque », c’est toujours un achat raisonné, en appliquant la règle de « un qui rentre, un qui sort ». Je respire et surtout, je peux mettre beaucoup plus de côté :) Bisous

  • Coucou Angélique, très bon article. J’ai la même philosophie que toi depuis 6 mois environ suite à la lecture du livre de Béa. Etant étudiante et maman, je n’ai pas un bugjet  » foufou « , donc pour moi c’est limite  » obligatoire  » de ne pas dépenser n’importe comment, n’importe quand pour n’importe quoi. Tous les 6 mois, j’ai toujours fait un tri dans mes vêtements et plus ça va, plus j’en enlève, mais je ne les remplace pas. On porte finalement souvent les mêmes vêtements quand on y pense.
    Bises :D

  • Mélanie dit :

    Je comprends tout à faire ta démarche. J’ai moi-même raisonné mes achats depuis 1 an, après avoir lu la magie du rangement de Marie Kondo et avoir eu envie d’épargner plus que de dépenser. J’ai fait un grand tri dans mon dressing, viré des tas de sacs remplis de fringues pour ne conserver que ce que je mets vraiment. Depuis, je n’ai plus eu envie d’acheter des vêtements. Quand je vois tous ceux qui sont partis à la poubelle ou que j’ai donné parce que je ne les avais très peu voire jamais mis, je me suis dit qu’il fallait vraiment que j’achète que ce que j’étais sûre de mettre et qui me faisait vraiment plaisir. Je ne suis plus une acheteuse compulsive, je réfléchis avant d’acheter, quitte à revenir dans la boutique plusieurs jours après quand je suis sûre que je veux acheter la pièce. En un an, j’ai acheté un pantalon, une paire de bottes et une robe! Et ce qui est génial, c’est que, comme toi, j’ai élargis cette démarche aux autres domaines. Je n’achète plus de maquillage, j’en ai tellement qu’avant que je finisse tout ce que j’ai il s’écoulera une éternité… Je fais mes cosmétiques maison ou les achète bio. Les livres je les emprunte à la médiathèque ou les achète uniquement s’ils n’y sont pas. Bref, je consomme mieux et le dégoût que je ressens envers la consommation de masse m’a vraiment fait murir et mon porte-feuille ne s’en ressent que mieux.

  • Ava Amara dit :

    Intéressant cette expérience !

    Je ne me sens pas trop concernée dans la mesure ou j’ai toujours été raisonnable. Je pense aussi que c’est un peu générationnel. Certaines de mes nièces ne peuvent pas rester une semaine sans rien acheter. Leurs armoires doivent être remplies de fanfreluches. Finalement, passé un certain cap, on préfère une belle balade en forêt plutôt qu’un après midi shopping, ainsi va la vie…

    Belle continuation.

  • Emilie dit :

    Un article très inspirant ! J’ai également changée ma manière de consommer et c’est très bien comme ça !

    Moi j’étais surtout une cosmétique addict , depuis que je suis devenue Vegan mais également depuis que j’ai décidée de revenir vers des produits naturels bio et de qualité , j’ai désormais très peu de produits dans ma salle de bain.

    Une de mes huiles végétales me sert d’hydratant, de démaquillant et de gommage alors qu’avant j’avais trois produits conventionnels cracra différents ( et je ne parle pas du soin contour des yeux du serum du make up etc ! )

    Résultat je fais des économies, je suis en accord avec mes convictions et ma peau n’a jamais été aussi jolie .

    Il n’est pas évident de sortir de notre société de consommation mais une fois fait on n’y revient pas.

    C’est bon pour notre planète, pour notre santé et pour notre porte monnaie alors changeons nos habitudes ;)

  • lauraleen dit :

    Whaouuu bravo ! Moi j’aime bien les vêtements d’occasion, quand j’en achète un, j’ai l’impression de lui donner une seconde vie et de faire une bonne action. Je fait du ri régulièrement et maintenant que j’ai mis un tas de vêtements de côté, il me tarde de faire mon propre vide dressing !
    Cependant je continue à acheter du neuf.
    Ton article m’a fait réfléchir… Merci pour ce retour d’expérience !

  • Nadia dit :

    Satisfaction de mon côté aussi !
    Je n’ai jamais été une shopping addict mais il faut avouer que je m’encombrais aussi de choses qui n’étaient pas nécessaires ou que je craquais quand les prix fondaient !
    Aujourd’hui je n’ai (presque) que des choses que je porte et je découvre aussi le bonheur de ne pas perdre mon temps le matin face à mon armoire ^^

  • Hello , Ici aussi , ça diminue grandement niveau shopping .
    je suis en cours de tri pour un dressing « minimaliste » et j’ai donné l’equivalent de 2 sacs poubelle 100 litres …
    je me rends compte du coup qu’entre ce qui était abimé , ce qui ne me va objectivement pas et ce que je n’ai jamais l’occasion de mettre … ben je n’ai pas des tonnes de choses .
    J’ai donc trié et maintenant, j’essaie de recomposer un dressing « parfait » pour moi . Depuis 3 mois j’en suis à 2 t-shirts manches longues et une paire de boots achetés , en 2nde main. Des éléments dont j’avais besoin.

    Pour les enfants j’ai tendance à acheter beaucoup plus … mais les vide-greniers font mon bonheur … et du coup entrer dans un magasin avec des prix « normaux » ça me fait juste halluciner et me bloque toute velléité d’achat .

  • Manuela dit :

    Hello ! Super partage d’expériences. A mon niveau, je fais attention depuis longtemps. D’une part, cela m’épuise d’aller faire les magasins : chaleur, monde, bruit… D’autre part, je prends bien soin de mes affaires pour les garder longtemps. De plus, je ne suis pas méga fan de la société de consommation. Je tente d’avoir une consommation raisonnable. Là où j’applique le mieux ce choix de vie : alimentation ! Je vais au marché, j’achète chez le producteur, je mange les fruits et légumes en fonction des saisons… A bientôt

  • Nailsididi dit :

    Hello, félicitations, c’est un très bel objectif et c’est super d’avoir réussi à tenir !!
    Ces derniers temps j’essaye aussi d’acheter plus intelligemment et je passe bien moins de temps sur les boutiques en ligne. Sauf dans le cas d’une recherche particulière j’ai pratiquement déserté les boutiques réelles, et je ne fais quasiment plus jamais de shopping juste pour le shopping, puisqu’après je repars toujours avec des choses que je ne voulais pas mais que j’ai pris quand même car je ne voulais pas contredire la vendeuse … Quand j’ai besoin d’un vêtement, je préfère tout de même aller en magasin, parce que parfois quand j’achète en ligne ça ne va pas parfaitement et j’aime que mes vêtements m’aillent sans retouche, sans ceinture …
    Au fait, ça n’a pas grand chose à voir avec l’article, mais j’adore le design de ton blog, il est super beau !!

  • Elles sont trop cool les photos de ton article poulette !! <3
    Félicitations pour ton objectif zéro shopping ! :P

  • Merci c’est super de lire ce retour d’expérience. Avant j’étais une serial shoppeuse… Je le suis toujours sur certaines choses et à certains moments mais ça n’a plus rien à voir. Je n’achète presque plus de vêtements… j’en avais accumulé tellement ! Avec du recul je me rends compte que c’était vraiment n’importe quoi. Mais ça coïncidait aussi avec un moment où je ne savais pas trop comment m’habiller, l’entrée dans la vie active, de nouveaux repères à trouver etc. Maintenant c’est surtout le fait de remplacer certaines choses par des alternatives sans cruauté qui me motive. Bon, ça et ma passion pour les vernis à ongles, j’avoue ;-)

  • Sachka dit :

    IDEM. Non pas parce que je manque d’argent, mais tout simplement par éthique. J’ai souhaité acheter en prenant conscience des choses. Et je trouvais ma vie sans sens. J’essaie de me satisfaire des basiques, je porte les mêmes vêtements un jour sur l’autre si je le peux.
    C’est difficile car j’ai toujours aimé la mode. Je l’associe á l’art bien souvent, et c’est un moyen d’expression.
    Ce n’est vraiment pas évident.

  • Alexandra dit :

    Je trouve cela très honorable. J’adorerai faire pareil, surtout quand je vois l’état de mon compte en banque. Je commence par ne plus acheter dans des magasins comme H&M, Zara etc, même si j’ai toujours été une fan de Mango. J’aimerai me tourner, tout comme toi, vers des marques locales ou du moins des marques de qualité qui ne changent pas de collection toutes les deux semaines ! Idem pour le maquillage, cela fait plusieurs mois que je n’achète que ce que je n’ai plus. Le soucis, c’est que je suis trop sensible aux appels du marketing…

    Je te trouve très courageuse et te félicite pour ta démarche. Tu devrais être un exemple pour toutes :)

  • Cette démarche est très inspirante :) Sans avoir pris de « réelle » résolution, j’essaie aussi de réduire ma consommation à ce qui est vraiment essentiel. J’ai fait un grand tri dans mes placards et j’essaie de faire des achats raisonnés (est-ce que j’en ai vraiment besoin ? est-ce que ça me sera encore utile dans quelques semaines ? pourquoi en ai-je vraiment envie ?) dans tous les domaines. Je n’ai jamais été une serial shoppeuse alors finalement ça ne me coûte pas vraiment ;)

  • Cécile dit :

    Tres bon article, inspirant et qui fait réfléchir.
    Merci pour ce partage.

  • D’abord Bravo d’avoir pris et tenu tes résolutions
    Moi je suis dans cette démarche depuis longtemps, je ne sais plus depuis combien d’années je ne suis pas entrée dans une boutique
    Mais attention, je suis dans une configuration un peu particulière, moins j’achète plus j’en ai
    Je m’explique : je fais un tout petit 12 ans (des fois quand même je rentre dans le 14 ans MDR). De fait, je suis passée maîtresse dans l’art de rétrécir un vêtement trop grand
    D’où le raisonnement de mon entourage : on me donne tout, genre « avec ton gabarit ça ne sera jamais trop petit, et en plus t’es bricoleuse »
    D’où ce SOS : si vous me connaissez, sachez que plus je vide ma penderie, mais qu’à çe rythme-là plus vous m’en donnez, plus j’en ai. Et par la même occasion, ne pas confondre petit gabarit avec Emmaus si possible.
    Je lutte en permanence contre les nouvelles arrivées, du genre « Bon je le mets de côté, à l’occasion je le mettrai à ma taille »
    Je n’arrive pas à comprendre que personne ne pense jamais que j’ai peut-être un problème d’espace à la maison
    Côté penderie, c’est la cata, j’ose même pas la regarder
    Le pire, c’est tous les « je les mettrai à ma taille à l’occasion »
    Du coup, ranger a une autre dimension pour moi : arriver à dire stop. Maintenant, c’est ma voisine de palier qui s’y met aussi. J’ai quand même réussi à lui faire comprendre que je ne sais plus où les mettre (c’était pratique, vu qu’elle habite la porte à côté j’ai pu lui montrer mon armoire pour qu’elle comprenne, sans la vexer)
    Comment dire NON ? Sachant que je fais périodiquement le tri entre le beau et le génial :)
    En tous cas, si vous avez du petit gabarit dans votre secteur : pitié pour elle, tout le monde lui refile ce qui est trop petit, elle ne s’en sortira jamais.
    Help please :))

  • Je traverse justement une belle période douloureuse, après plus d’un an de consommation très très raisonnable et de détachement quasi total … Mon envie de vêtements, de nouvelles pièces, de nouveauté à « exhiber » refait surface, & je le vis très mal.
    Je constate à quel point mon bien-être et mon sentiment d’harmonie intérieure sont liés à ma démarche zéro déchet et consommation responsable.. Quand rien ne va, c’est le shoppingside qui trinque !

  • Lilly dit :

    Je suis en plein dedans ! Une décision que comme toi j’aurais aimé prendre plus tot!

  • Super article je suis en plein dedans ça va faire un mois que je me suis lancée dans ce défi j’ai encore quelques raccords à faire mais je sens déjà les bénéfices :)

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